La journaliste Martiniquaise Fanny Marsot sollicitée par deux chaines nationales : BFM TV et Europe 1

Fanny Marsot à Paris, sur le plateau télé de BFM et au micro d'un des studios radio d'Europe 1.
Après Audrey Pulvar, Karine Baste-Régis, Catherine Gonier, et Harry Roselmack, la jeune Fanny Marsot fait son entrée dans la cour des grands médias nationaux. Durant ces grandes vacances, elle présente des journaux sur BFM en télévision et sur Europe 1 en radio.

Double emploi dans l’hexagone durant ces grandes vacances, pour la journaliste martiniquaise Fanny Marsot. Elle est sur BFM TV en semaine et en radio sur Europe 1 pour la présentation des journaux de la matinale du week-end. Cette performance est assurément à la mesure de ses compétences, pour ce "baptême national" comme elle dit.

Cela fait presque 10 ans que je travaille à l'échelle régionale. Je crois qu'il faut savoir sortir de sa zone de confort, se créer des challenges.

 

Et puis progresser aussi, en approchant d'autres façons de travailler et en se confrontant à d'autres types d'actualités.

(F. Marsot)

 

"J’ai encore beaucoup à apprendre"

 

J'ai beaucoup appris en Guyane et en Martinique et j'ai encore beaucoup à apprendre.

 

Il y a longtemps que j'en avais envie mais je n'osais pas. Cette fois, avec le soutien de mes proches, j'ai osé et l'audace a payé.

 

Je ne fais pour le moment que du remplacement pour les vacances.

(F.M)

 

Et pourtant, la jeune trentenaire qui a fait ses premiers pas sur le service public, à Martinique 1ère notamment durant ses études, a fait du chemin depuis.

"J’ai commencé à Tropiques FM puis RFI (Radio France Internationale) pendant que j'étais en école de journalisme à l'ISCPA, (Institut des Médias de Paris).

 

Et puis j'ai effectué des stages à France Ô, dans le réseau France Bleu et à Martinique 1ère en 2011.

 

Une fois diplômée, j'ai décroché mon premier CDI en Guyane sur ATG, (Antenne Télé Guyane) et au bout de 6 mois, j'ai eu l'opportunité de présenter les journaux d'ATV.

 

Ce fut une aventure de 3 ans et demi avant d'être rattrapée par mon amour de la radio et de répondre favorablement à une proposition de RCI, il y a 5 ans.

(F.M)

La journaliste Fanny Marsot : "j'ai suffisamment de caractère pour ne pas être une bonne poire".

Fanny, c’est une voix, un sourire et de multiples compétences. Elle est correspondante pour Europe 1 et pour l’AFP (l'Agence France Presse) depuis bientôt 3 ans.

Cette expérience m'a permis de découvrir déjà d'autres façons de travailler.

Des pratiques plus exigeantes, plus pointilleuses.

(F.M)

 

En dehors du journalisme, Fanny Marsot fait de la musique et elle écrit des nouvelles, dont l'une doit paraître en fin d'année, parmi les 10 meilleures d'un recueil. Son récit avait été présenté à un concours de nouvelles organisé en 2018 par la Collectivité Territoriale de Martinique.

"J’aime écrire, parler et voyager"…

 

"Je suis passionnée, gentille, courtoise, mais j'ai quand même suffisamment de caractère pour ne pas être une bonne poire" souligne-t-elle en souriant encore, et en lançant... "lol".

Avant d’intégrer l'école de journalisme ISCPA à Paris 10, où elle a appris son métier durant 3 ans, cette diplômée de l'information avait déjà en poche un bac littéraire option portugais. Et puis elle a fait 2 ans de prépa (hypokhâgne/ khâgne) en littérature, au lycée de Bellevue à Fort-de-France.

La journaliste martiniquaise Fanny Marsot... (toujours) le sourire en bandoulière.

"J'aime aussi beaucoup passer du temps avec ma famille dont je suis très proche", ajoute la journaliste au parcours déjà remarquable. Originaire de Sainte-Luce (dans le sud de l'île), la jeune femme semble totalement épanouie malgré une vie professionnelle trépidante. Fanny est aussi la maman d’un petit garçon de 4 ans.

Celle qui fête ses 33 ans, ce jeudi  29 juillet 2021, savoure en tous cas cette belle aventure professionnelle, avant de réintégrer sa station d’origine début septembre 2021. Mais elle n’est "pas fermée" à de nouvelles expériences dans les médias parisiens. En attendant, une chose est sûre, Fanny Marsot fait désormais partie du "vivier" des talents nationaux, originaires des Antilles.