L'achat d'actes sexuels est sanctionné en application de la loi du 6 avril 2016, pour la lutte contre le système prostitutionnel. Le client est désormais un délinquant. En Martinique, prostituées, citoyens et policiers sont mécontents pour des raisons diverses...
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Un représentant syndical estime que la police a autre chose à faire qu'à traquer les clients des prostituées. "Nous avons un rôle social", se défendent les prostituées interrogées. Les clients eux, considèrent que les parlementaires n'ont pas bien pris la mesure "de la nécessité" de la prostitution en Martinique...
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Les prostituées ne seront plus verbalisées pour racolage et, si elles souhaitent arrêter leur activité, elles pourront bénéficier d’un accompagnement social, ainsi que d’un titre de séjour temporaire pour les étrangères. Avec ce vote, "la France affirme avec force que l’achat d’actes sexuels est une exploitation du corps et une violence faite aux femmes", s’est félicité Laurence Rossignol, la ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes.
L’achat d’acte sexuel sera sanctionné par une amende de 1 500 euros maximum. En cas de récidive, celle-ci pourra s’élever à 3 750 euros.
Le texte, inspiré de la Suède, qui pénalise les clients depuis 1999, crée aussi une peine complémentaire sous la forme d’un stage de sensibilisation aux conditions de la prostitution.
La France devient après la Suède, la Norvège et l’Islande, le quatrième pays européen à pénaliser les clients de personnes prostituées.
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Les clients des prostituées sont désormais punis d'une forte amende en cas d'achat d'actes sexuels. La loi fait des mécontents en Martinique
Une contravention de 1500 euros
Depuis le 6 avril 2016, la France a rejoint les pays européens qui sanctionnent les clients de prostituées. La proposition de loi socialiste renforçant la lutte contre la prostitution a été définitivement adoptée par les députés. L'achat d’actes sexuels sera sanctionné par une contravention de 1 500 euros (jusqu’à 3 500 euros en cas de récidive).Les prostituées ne seront plus verbalisées pour racolage et, si elles souhaitent arrêter leur activité, elles pourront bénéficier d’un accompagnement social, ainsi que d’un titre de séjour temporaire pour les étrangères. Avec ce vote, "la France affirme avec force que l’achat d’actes sexuels est une exploitation du corps et une violence faite aux femmes", s’est félicité Laurence Rossignol, la ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes.
L’achat d’acte sexuel sera sanctionné par une amende de 1 500 euros maximum. En cas de récidive, celle-ci pourra s’élever à 3 750 euros.
Le texte, inspiré de la Suède, qui pénalise les clients depuis 1999, crée aussi une peine complémentaire sous la forme d’un stage de sensibilisation aux conditions de la prostitution.
La France devient après la Suède, la Norvège et l’Islande, le quatrième pays européen à pénaliser les clients de personnes prostituées.