Le crocodile du Lamentin suscite un nouvel attroupement près du palais des sports du Lamentin

Des curieux s'arrêtent pour voir ou faire une photo du crocodile du Lamentin.
Des passants certifient avoir vu le crocodile de la mangrove du Lamentin en fin d'après-midi (samedi 24 septembre 2022), dans le canal, près du palais des sports du Lamentin. Un homme a eu le réflexe de le prendre en photo.

L'animal qui mesurerait près de deux mètres, a été aperçu peu avant 18 heures (samedi 24 septembre 2022), dans le canal, près du palais des sports du Lamentin. Là où il a été vu à plusieurs reprises au cours de ces dernières années, selon les témoignages les plus crédibles.

Cette fois encore, cette présence a attiré de nombreux curieux. Plusieurs automobilistes se sont arrêtés sur le bord de la route dans l'espoir de le voir ou de prendre une photographie.

Moi qui croyais que c'était une légende de la Martinique, eh bien je l'ai vu cet après-midi. Il était en train de faire une petite sieste au soleil tranquillement le long du canal face au palais des sports. J'ai eu la chance de voir celui que l'on surnomme Georges . Je suis assez content, mais c'est une grosse bête. Je suis allé au Gabon, je n'ai pas vu de crocodiles au Gabon mais j'en vois un en Martinique.

L'auteur de la photo du crocodile du Lamentin

Une traque infructueuse en début d'année

En février et mars 2022, les agents de la Direction de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DEAL) avec l'appui de l'Office national des forêts (ONF), de la Direction de la Mer, l'Office Français de la Biodiversité et la mairie du Lamentin, ont effectué en vain, une traque du crocodile dans la rivière du Lamentin.

De jour comme de nuit, les équipes ont déployé de gros moyens pour capturer le reptile.

"Il s'est adapté à un environnement auquel nous ne sommes pas adaptés. Il a ici sur plusieurs dizaines de kilomètres carrés, un environnement qui correspond à ce dont il a besoin, c'est-à-dire, une température adaptée, un accès à la nourriture, un accès à l'eau, donc il a clairement l'avantage sur nous", concède Olivier Marquis, biologiste du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris.