Le Club Franciscain dispute la qualification face au Stade Olympique Choletais

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Les choletais qui ont déjà disputé 15 rencontres de championnat ont donc des certitudes au niveau physique. Ils présentent un bilan équilibré en championnat avec 6 victoires et autant de défaites, ainsi que 3 matchs terminés sur un score nul.

Des joueurs d'un bon niveau

Classés à la 8e place du championnat de National qui est la division située après la ligue 2, les choletais qui présentent l’une des meilleures attaques, ont marqué 26 buts. Par contre, la défense n’est pas performante, avec 29 buts encaissés.

Le SO Cholet compte en son sein quelques joueurs issus du milieu professionnel. Parmi eux, les attaquants Tony Njiké prêté par Ajaccio et le Gambien Yankuba Jarju auteur de 5 buts depuis le début de saison, ainsi que le milieu Tom Renaud formé à Lorient, sont les leaders techniques. L’entraîneur, Richard Déziré, a en plus l’expérience d’au moins cinq confrontations avec des clubs de l’Outre-mer quand il dirigeait d’autres équipes.

Le Club Franciscain qui est un habitué de ce stade de la coupe de France sait que la qualification est possible mais ne peut être aisée à obtenir. Avec seulement 4 matchs de compétition après un long arrêt, les joueurs de Patrick Cavelan devront combler un déficit physique évident.

Ils auront à proposer une grosse densité défensive et une occupation de terrain efficace. La complémentarité des milieux Christof Jougon, Andy César et Quentin Annette est rassurante, tout comme l’association des défenseurs centraux Florian Narcissot et Jérémy Liénafa.

Le contexte défavorable aux franciscains ?

Le contexte de grève générale en Martinique a probablement perturbé les joueurs franciscains dans leur préparation mentale. Le match était prévu en Martinique mais a été déplacé en région parisienne  en raison des troubles, en marge de l'appel à la grève générale depuis le 22 novembre dernier.

Sur le stade Robert Bobin à Bondoufle (dans le département de l'Essonne), il faudra braver le vent et donc le froid. 

 Le coach franciscain, en meneur d’hommes, saura probablement trouver les bons mots pour amener ses joueurs à transformer des doutes en motivation et intensité qui seront nécessaires pour croire en la qualification pour le prochain tour.