Le député Serge Letchimy est à l'écoute des syndicats pour faciliter la réinsertion des anciens détenus

Le centre pénitentiaire de Ducos en Martinique.

Ce mercredi matin (24 février 2021), le député Serge Letchimy visitait le centre pénitentiaire de Ducos à la demande des syndicats. Il s’agissait de montrer les conditions de détention qui peuvent être améliorées.

 

C’était une volonté des syndicats. Inviter le député Serge Letchimy à visiter le centre pénitentiaire de Ducos pour mieux comprendre les enjeux de la réinsertion post-carcérale. Ici, le principal ennemi du détenu c’est l’oisiveté qui engendre colère, frustration...

719 détenus pour 738 places

 

Depuis la pandémie de covid, avec les mesures assouplies pour les petites peines, le centre pénitentiaire respire un peu. Parmi les détenus, 124 travaillent pour la prison au service général, à la cuisine par exemple. Et 10 seulement en atelier.

Ce mercredi matin (24 février 2021), le député Serge Letchimy visitait le centre pénitentiaire à la demande des syndicats. Il s’agissait de montrer les conditions de détention qui peuvent être améliorées. Mais surtout de parler de la création d’une future structure d’aide à la sortie, pour limiter la récidive et faciliter la réinsertion des anciens détenus à l’issue de leur peine.

Voir notre reportage avec Guillaume Bacoul. 

Sont interrogés dans ce reportage :

Un détenu du placement extérieur en espaces verts

Stéphane Lordelot, secrétaire local Ufa unsa justice

Un détenu de l’activité Jaden Kréyol

Serge Letchimy, député de Martinique. 

Le député Serge Letchimy visite la prison de Ducos

 

La volonté des syndicats aujourd’hui est de créer une structure d’aide à la sortie. Pour former les détenus à un métier avant leur retour à la vie civile…un peu comme l’expérience menée au centre pénitentiaire avec une formation de 6 mois en agriculture maraîchère.

80% des détenus qui l’ont suivi se sont réinsérés et n’ont pas récidivé. Pour le député Letchimy il faut aller plus loin, avec une école sur place. L'école de la 3e chance.

Les syndicats espèrent recevoir le soutien de tous les élus martiniquais.