Elle donne son sang régulièrement depuis l'âge de 18 ans. Marie-Jo qui a aujourd'hui la cinquantaine passée, ne pouvait pas manquer l'appel de l'EFS. Comme à chaque fois, elle trouve le temps de donner son sang et cela au moins trois fois dans l'année.
Mon don peut aider des gens à sortir d'une situation problématique et puis il n'y a pas beaucoup de donneurs... C'est pour cela que je suis là.
Marie-Jo Lacrosse, donneuse, interrogée par William Zébina
Elle assume son don du sang depuis 32 ans maintenant. Après un rapide questionnaire avec le médecin de l'EFS, le rituel peut commencer. Le médecin lui fait un garrot au bras, puis la piqûre pour récupérer le précieux liquide. Une véritable formalité pour Marie-Jo qui n'a pas bronché quand l'aiguille a pénétré sa peau. Une douleur insignifiante pour un grand geste, celui d'assurer la survie de quelqu’un d’autre.
De son entrée dans le camion jusqu’à la collation après la transfusion, il s'est écoulé 20 minutes. Du temps qu'elle a choisi de donner, car il peut sauver une vie.
Si vous avez envie de donner votre sang et que vous pensez que cela peut être utile, venez le faire au moins une fois dans votre vie.
Marie-Jo Lacrosse, donneuse, interrogée par William Zébina
Depuis la crise du COVID, le don du sang en Martinique a chuté. Désormais, près de la moitié des dons viennent de l'Hexagone. Pour être en autosuffisance, il faudrait 14 000 donneurs par an en Martinique. L'EFS en comptabilise péniblement 6 000.