Dès la rentrée universitaire 2023, "un étudiant en deuxième année de médecine pourra poursuivre l’ensemble de son premier et deuxième cycle de formation aux Antilles-Guyane", annoncent les ministres.
Pour réaliser ce projet, le gouvernement envisage de créer 15 postes hospitalo-universitaires titulaires et 15 postes de chefs cliniques assistants dans les cinq années à venir. "La faculté de médecine de plein exercice participera au rayonnement national et international de ces territoires", se réjouissent les ministres.
L'ambition de ce projet est "de contribuer à améliorer la démographie médicale Aux Antilles-Guyane, en apportant un cycle de formation complet et donc un levier d’attractivité pour les Antilles et la Guyane", indique le communiqué des membres du gouvernement.
Le ministre des solidarités et de la santé et la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, ont demandé aux inspections générales des affaires sociales et de l’éducation, du sport et de la recherche d’examiner le projet présenté par l’université des Antilles (UA) et son UFR (Unité de formation et de recherche) de santé pour mettre en œuvre un second cycle de formation des études de médecine aux Antilles et en Guyane.