Le 12 octobre 1492, Christophe Colomb arrive dans la Caraïbe. La date est célébrée par les européens et les américains. Pour les premiers habitants, l’arrivé de Colomb débute l’un des pires génocides du monde. Depuis peu, la date est rebaptisée Journée des Peuples Indigènes.
Pour célébrer la Journée des Peuples Indigènes, l’Université des West Indies, a organisé 2 conférences virtuelles.
À la Jamaïque, le Centre des Recherches en faveur des Réparations, a évoqué la dette des pays colonisateurs envers les premiers habitants de la région.
À Trinidad and Tobago, la faculté a organisé une rencontre entre les peuples indigènes de la région.
Chaque intervention a commencé avec le mot de bienvenue en amérindien : Mabrika, mabrika.
Les Garifunas de Guatemala ont souligné l’importance de préserver l’environnement.
La délégation de Trinidad et Tobago a fait une déclaration.
Les intervenants étaient unanimes. La pandémie COVID19 est une leçon pour le monde. Il faut retrouver une vie saine comme celle des ancêtres et redécouvrir les médecines traditionnelles.
Pour les premiers habitants de la Caraïbe, le 12 octobre est une journée de deuil. L’arrivée de Christophe Colomb aux Bahamas, appelé Guanahani par les habitants, est le début de l’un des plus terribles génocides de ce monde. Ceux qui n’ont pas été assassinés ont succombé aux maladies importés par les européens.
Ce premier voyage l’amenait aussi à Cuba et à Haïti. Au cours des 12 années suivantes, Christophe Colomb effectuera 3 autres voyages. C’est lui qui a apporté la canne à sucre dans la Caraïbe. L’idée était la subjugation des peuples indigènes. Les Européens avaient besoin d’une main-d’œuvre dans les champs et dans les mines.
Les premiers habitants ont préféré mourir de faim ou se suicider.
En 1992, pour fêter les 500 ans de l’arrivée de Christophe Colomb dans la Caraïbe, la République Dominicaine a inauguré son El Faro, un immense phare de 210m de long. En forme d’une croix, il commémore l’arrivée du christianisme dans la région.
Le Pape Jean Paul II était l’invité d’honneur. Au grand étonnement de tous, le Pape a présenté les excuses aux peuples indigènes des Amériques pour ''la douleur et les souffrances'' infligés par l’Église catholique pendant 500 ans.
Avec le départ du colonisateur et l’arrivée de l’Indépendance, des pays de la Caraïbe ne voulaient plus célébrer Christophe Colomb.
Aux Bahamas, le 12 octobre est devenu la Journée des Héros Nationaux. Au Belize, on fête la Journée des Amériques. À Sainte-Lucie, le 13 décembre, le jour où Christophe Colomb aurait vu l’île en passant, est rebaptisé Fête Nationale.
À la Dominique, les Kalinagos, descendants des premiers habitants, vivent encore en communauté, malgré des siècles de persécutions.
Le 3 novembre, l'ancienne fête de la Découverte (par Christophe Colomb), est devenue la fête de l’Indépendance. C’était 485 ans après le passage de Christophe Colomb à proximité de l’île. Il n’y a jamais posé le pied. Certains voulaient même reprendre le nom amérindien du pays. Wai’tukubuli, qui veut dire grand est son corps, n’a pas été retenu. Les peuples amérindiens de la Caraïbe ont apporté leurs contributions dans nos assiettes. Le maïs, les pommes de terre, le kassav, le roucou, le tabac, les ananas et le toloman sont des cultures des premiers habitants. Les mots canoé, hamac, barbecue, ouragan, carbet et mabouya sont entrés dans notre quotidien grâce à eux.
À la Jamaïque, le Centre des Recherches en faveur des Réparations, a évoqué la dette des pays colonisateurs envers les premiers habitants de la région.
À Trinidad and Tobago, la faculté a organisé une rencontre entre les peuples indigènes de la région.
Chaque intervention a commencé avec le mot de bienvenue en amérindien : Mabrika, mabrika.
Les Garifunas de Guatemala ont souligné l’importance de préserver l’environnement.
Les terres appartiennent aux générations futures. Nous sommes dans l’obligation de les conserver pour nos enfants.
La délégation de Trinidad et Tobago a fait une déclaration.
Il faut respecter les forêts d’où viennent notre nourriture, nos produits pharmaceutiques et nos matériels de constructions.
Les intervenants étaient unanimes. La pandémie COVID19 est une leçon pour le monde. Il faut retrouver une vie saine comme celle des ancêtres et redécouvrir les médecines traditionnelles.
Les peuples indigènes massacrés par le colonisateur
Pour les premiers habitants de la Caraïbe, le 12 octobre est une journée de deuil. L’arrivée de Christophe Colomb aux Bahamas, appelé Guanahani par les habitants, est le début de l’un des plus terribles génocides de ce monde. Ceux qui n’ont pas été assassinés ont succombé aux maladies importés par les européens.
J’étais attentive. Je voulais savoir s’ils avaient de l’or...
Ce premier voyage l’amenait aussi à Cuba et à Haïti. Au cours des 12 années suivantes, Christophe Colomb effectuera 3 autres voyages. C’est lui qui a apporté la canne à sucre dans la Caraïbe. L’idée était la subjugation des peuples indigènes. Les Européens avaient besoin d’une main-d’œuvre dans les champs et dans les mines.
Il me semble que les femmes travaillent plus que les hommes.
Les premiers habitants ont préféré mourir de faim ou se suicider.
Christophe Colomb mis à l'honneur pendant des siècles
En 1992, pour fêter les 500 ans de l’arrivée de Christophe Colomb dans la Caraïbe, la République Dominicaine a inauguré son El Faro, un immense phare de 210m de long. En forme d’une croix, il commémore l’arrivée du christianisme dans la région.
Le Pape Jean Paul II était l’invité d’honneur. Au grand étonnement de tous, le Pape a présenté les excuses aux peuples indigènes des Amériques pour ''la douleur et les souffrances'' infligés par l’Église catholique pendant 500 ans.
Christophe Colomb n'est plus un héros dans la Caraïbe
Avec le départ du colonisateur et l’arrivée de l’Indépendance, des pays de la Caraïbe ne voulaient plus célébrer Christophe Colomb.
Aux Bahamas, le 12 octobre est devenu la Journée des Héros Nationaux. Au Belize, on fête la Journée des Amériques. À Sainte-Lucie, le 13 décembre, le jour où Christophe Colomb aurait vu l’île en passant, est rebaptisé Fête Nationale.
À la Dominique, les Kalinagos, descendants des premiers habitants, vivent encore en communauté, malgré des siècles de persécutions.
Le 3 novembre, l'ancienne fête de la Découverte (par Christophe Colomb), est devenue la fête de l’Indépendance. C’était 485 ans après le passage de Christophe Colomb à proximité de l’île. Il n’y a jamais posé le pied. Certains voulaient même reprendre le nom amérindien du pays. Wai’tukubuli, qui veut dire grand est son corps, n’a pas été retenu. Les peuples amérindiens de la Caraïbe ont apporté leurs contributions dans nos assiettes. Le maïs, les pommes de terre, le kassav, le roucou, le tabac, les ananas et le toloman sont des cultures des premiers habitants. Les mots canoé, hamac, barbecue, ouragan, carbet et mabouya sont entrés dans notre quotidien grâce à eux.