Le journaliste Jean-Jacques Seymour s'est éteint

Le journaliste et écrivain Jean-Jacques Seymour.
Le journaliste Jean-Jacques Seymour est décédé ce vendredi 13 (octobre) à l’âge de 74 ans. L’homme des médias et auteur de plusieurs ouvrages, d’origine guadeloupéenne a longtemps travaillé en Martinique. Ses confrères et collègues saluent la mémoire d'un "travailleur dévoué".

Un grand homme des médias s’est éteint. Jean-Jacques Seymour est décédé ce vendredi (13 octobre) des suites d’une longue maladie. L'enfant de la Guadeloupe est né en 1949 dans le Lot et Garonne. Une fois diplômé de l’Institut d’Études Politique de Toulouse, il débute à la radio en 1975 à Radio Jumbo.

En 1977, il intègre Radio Caraïbes International avant d’être nommé rédacteur en chef en 1978. Il faut de la belle aventure de la Télé Caraïbes Internationale (rédacteur en chef de 1993 à 1995).

Sa carrière télévisuelle commence sur l’A1 Guadeloupe. De retour dans l’Hexagone, il retrouve le micro à Tropiques FM à Paris.

Jean-Jacques Seymour aussi écrivain. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages comme "Le dernier voyage", "Les Caraïbes, des brûlots sur la mer", "La Caraïbe face à la mondialisation", "Les chemins des proies, une histoire de la flibuste", "Une saison en seymourade des produits frais et bio sur le plateau", "Une obsession nommée Hugo" ou "Vers demain une parabole sur l’argent à raconter à nos enfants".

Le journaliste guadeloupéen est un spécialiste de la Caraïbe et particulièrement de Haïti, dont il suivait l’histoire et l’actualité avec assiduité.

« On a travaillé ensemble. C’était un homme très dévoué pour la presse parce qu’il voulait à tout prix que les Antillais soient informés de ce qui se passe. Il a monté un journal qui s’appelle Cancan et Globe Radio. C'était un journaliste très impliqué. Jean-Jacques était à la fois un ami et un collègue.

Harry Jeanne, un confrère photographe

À Radio Fusion, où il était éditorialiste et chroniqueur, l'annonce de son décès plonge toute la rédaction dans une grande tristesse.

C'était quelqu'un pour qui j'avais une très grande affection. Il était comme un père. C'est quelqu'un qui avait une écriture extraordinaire et qui faisait plusieurs émissions chez nous. On va retenir sa voix, son écriture, sa personnalité et son caractère dans la radio. C'est quelqu'un qu'on affectionnait beaucoup.

Jean-Marc de Crény, directeur de Fusion Radio