Claudine Olivia Marie Joseph a passé 10 jours aux pas de courses dans sa Martinique natale. Quelques jours pour se ressourcer et redécouvrir le pays qu’elle a laissé en 2014, et 2 jours de signatures au Diamant et à Fort-de-France.
Une fiction qui a pour héroïne une étudiante de 19 ans, Abigaël
Dans ce roman fiction, les noms, les personnages et les évènements sont le fruit d’une imagination de l’autrice. Ils conduisent le lecteur dans les dédales d’une réalité. L’autrice qui a fait des études de sciences sociales, dresse sa scène dans la ville cosmopolite de Toronto au Canada.
Dans son récit coloré, sa jeune héroîne d’ébène, aux hanches voluptueuses se prénomme Abigaël. Cette dernière transporte son auditoire sur les sites de richesses naturelles du Canada.
Grâce à elle, Claudine-Olivia Marie-Joseph offre une lecture instructive.
Des situations attractives pour une rencontre
Pour son 1er roman, la martiniquaise multiplie les situations. Son héroïne Abigail, même à travers les difficultés familiales, (un frère se faisant arrêté pour trafic de stupéfiants) a la chance de rencontrer un certain Héras Matéo, avocat brillant.
Entre œillades, risettes, désir charnel, l’héroïne qui a grandi dans un milieu modeste et gardé au fond de son cœur les valeurs saines d’amours inculquées, permet de découvrir plusieurs situations.
Au fil du Roman, on traverse un univers qui n’est pas la religion mais plus un mode de vie harmonieux d’élévation d’esprit à d’autres situations.
Une jeune autrice qui sait accrocher
Claudine-Olivia Marie-Joseph n’oublie pas son terroir avec Amélia, Lily, Samytha, Paty. Elle évoque Fort-de-France, Basse-Pointe. Elle conduit son lecteur d’un pays à un autre et d’une situation à l’autre.
Ce roman est prenant et fort. 118 pages qui se lisent agréablement. Le lecteur aura fait connaissance avec Eros, (Dieu de l'Amour et de la puissance créatrice érotique de la mythologie grecque).
Il aura voyagé avec Philia ce sentiment profond de l’amitié et Agape celui de l’amour divin, avant de se retrouver devant la réalité que toute chose possède une fin. Si d’aventure, vous cherchez à savoir, s’il s’agit d’une œuvre autobiographique, la timide Claudine-Olivia Marie-Joseph s’en défend.