Le "Rapidhit" c’est cet équipement de haute technologie lequel devrait donner un coup d’accélérateur en matière d’ADN (l’acide désoxyribonucléique), aux enquêtes criminelles et pour délits perpétrés sur le territoire martiniquais.
Ce matériel de pointe est désormais au service de la gendarmerie de Martinique, comme dans les autres casernes d’Outremer.
Gain de temps
Il s'agit d'un équipement doté de technologies de pointe permettant des analyses rapides et précises en matière d'ADN. Ce nouvel équipement facilite, en effet, l’identification, en un temps très court (un profil ADN peut être établi en 1h30), des auteurs de crimes et délits et accélère ainsi la conduite des investigations.
Gendarmerie de Martinique
"L’ADN peut jouer un rôle crucial dans la condamnation ou la disculpation de personnes suspectées" d’infractions et il permet également d’identifier des disparus souligne Interpol, (organisation intergouvernementale de police criminelle).
L’ADN, la science qui fait parler même les cadavres
Les échantillons prélevés sur les scènes de crime ou sur les suspects, habituellement à partir du sang, des cheveux ou des fluides corporels, sont analysés, ce qui permet d’établir un profil d’ADN et de le comparer aux autres profils génétiques enregistrés dans une base de données. Ainsi, il est possible d’obtenir des concordances signalées – c’est-à-dire, des correspondances entre une personne et une scène de crime, entre une scène de crime et une autre ou entre une personne et une autre – lorsqu’aucun lien antérieur n’est connu. L’ADN permet aussi d’identifier les victimes de catastrophes [et] de localiser des personnes disparues.
interpol.int
Au moment où les chiffres de la délinquance galopent en Martinique, avec singulièrement une augmentation significative du taux d’homicides et du narcotrafic aux larges des côtes de l’île, la gendarmerie "booste ses capacités d'enquête", en collaboration avec les services de police et de l’Etat.