Jocelyn Nienat, conseiller technique de la ligue Handisport de Martinique est désabusé par les nombreux cambriolages dont fait l'objet le siège de sa ligue. Cela fait 4 fois en 3 ans et à chaque fois c'est le même sentiment d'impuissance et d'incompréhension.
La première fois, les voleurs avaient emporté une somme d'argent conséquente mais depuis, les locaux n'abritent que des dossiers en papier et du matériel de bureau. Tous les objets et équipements de valeurs sont systématiquement mis à l’abri.
Grâce à ces précautions, le préjudice est faible mais cela nous ralentit dans nos projets comme l'organisation des jeux paralympiques et les jeux d'Outre-mer.
Jocelyn Nienat, Conseiller technique Handisport de Martinique
Du côté de la direction du CTOSMA, le bilan est différent, le coût du remplacement de la porte d'entrée et de la casse dans les bureaux s'élève à plus de 5000 euros. Autant d'argent qui ne sera pas investi dans des équipements sportifs. La ligue handisport n'est pas la seule à être la cible des cambrioleurs. Le bâtiment du CTOSMA abrite une vingtaine de ligues et associations victimes également d'intrusions malveillantes.
Les services de gardiennage et de vidéosurveillance ne suffisent plus, la vétusté du bâtiment n'aide pas, on se sent impuissants.
René Meril, président du CTOSMA
Pour les usagers de ces locaux, "c’est du vandalisme pur et simple", car il n'y a plus rien de valeurs dans les bureaux. Mais pour répondre à ces problèmes de sécurité, il faudrait entièrement rénover les locaux car "la maison du sport à un certain age", commentent les resposables de ligues. En attendant on colmate les brèches aux détriments des sportifs qui ont tant de besoins.