Mobilisé, le syndicat FO du CHU de Martinique filtre les entrées des urgences

Le batiment des urgences au CHU de Martinique
Ils ont finalement décidé de durcir leur mouvement, les employés du Centre Hospitalier Universitaire de Martinique affiliés au syndicat Force Ouvrière veulent des réponses à leurs revendications. Depuis la semaine dernière, ils expriment leur mécontentement sur la dégradation de leurs conditions de travail, préjudiciables à leur santé et à celle des patients.

Ils estiment être écoutés, mais pas entendus, le personnel du CHU de Martinique passe à la vitesse supérieure en occupant cette fois-ci le parking des médecins de l'hôpital et en filtrant les entrées des urgences.

Une mobilisation symbolique qui pour l'instant n'a pas de grosses répercussions sur le fonctionnement de la structure hospitalière, mais qui vise à obtenir des réponses à leurs revendications.

Pour eux, la situation se dégrade sans qu'ils aient des réponses probantes de la direction de l'hôpital. Sur le terrain les employés de différents services et structures du CHU sont fatigués de subir, ce qu'ils estiment être de mauvaises conditions de travail. "La situation aux urgences ne s'améliore toujours pas, la gestion de l'affluence est toujours problématique". Selon le syndicat, le malaise ne se limite pas qu'au secteur médical, mais aussi au paramédical et au niveau technique.

Les employés de la cuisine centrale sont obligés de se changer plusieurs fois par jour à cause des problèmes techniques qui génèrent une chaleur insupportable. Au centre Emma Ventura, le dysfonctionnement des ascenseurs entraîne le transport des effets sales et propres dans le même ascenseur... Nous avons touché le fond on ne peut pas descendre plus bas.  

Jean-Pierre Jean-Louis

Syndicat Force Ouvrière au CHUM

La liste des dysfonctionnements est longue et sans réponse, estiment les grévistes.

Une délégation du personnel mobilisé est reçue en moment. Elle espère obtenir des solutions pérennes pour améliorer leurs conditions de travail et celles des patients.