Intensité, émotions, grosse ambiance, pour ce match 4 entre les deux équipes prétendantes au titre.
Fort de son avantage avec un score de 2/1 au nombre de matchs disputés, l’Aigle Noir était à 40 minutes du sacre.
Les premiers instants ont montré que les Gros-mornaises ont eu du mal à entrer dans la partie. En face, l’Éclair a mis de l’impact physique et affiché une plus grande détermination, cela s’est traduit par un 6-0 au tableau d’affichage. Olivia Monrose et Laura Mayaud étant à la manœuvre pour les Saléennes.
Le jeu s’est ensuite équilibré même si le plus grand écart de la partie aura été un plus 6 pour l’Éclair dans ce premier quart-temps. En fin de cette période de 10 minutes, l’Aigle Noir est revenu petit à petit et a même remporté le premier quart-temps, 13-12.
Les deux équipes ne se lâchent pas
Dans le deuxième quart-temps, chassé-croisé entre les deux formations avec trois égalités, 23-23, 26 partout puis 28-28. Si l’Aigle Noir a compté jusqu’à 5 points d’avance, les sudistes ont toujours trouvé les ressources pour revenir à la marque.
On retiendra les deux tirs à 3 points réussis par Morane Vitret, l’un des atouts de l’AS Aigle Noir, mais Monrose et Frédérique Nadeau ont tenu la barque saléenne. Score 35-34 au bénéfice de l’Éclair.
Les rotations de l’Éclair gardent l’équipe dans le match
Dans les travées de Pellière Donatien, il se disait que l’Éclair exploserait physiquement en deuxième période. La jeunesse de l’effectif gros-mornais étant un véritable atout.
Le 3e quart-temps a été celui des déchets de part et d’autre, beaucoup de pertes de balle et surtout la machine gros-mornaise qui a perdu de sa fluidité.
En face, la réponse du staff saléen a été de multiplier les rotations pour rester dans le match, une stratégie qui a fonctionné. Seuls 9 points inscrits par les deux formations, 44 à 43 pour l’Éclair en fin de quart-temps.
Grande force de caractère de l’Éclair caractérisée par Monrose
La fin de match a été tendue, riche en suspense et interdite aux cardiaques. Deux équipes au coude à coude, avec côté sudiste un gros potentiel mental et davantage d’expérience pour aborder ce type de match couperet.
Olivier Magloire l’entraîneur de l’Aigle Noir a cherché la clé pour permettre à ses protégées de s’imposer mais la résistance saléenne était au rendez-vous. Plus 3 pour l’Éclair, le plus grand écart de ce dernier quart-temps et le public a eu droit à une ultime minute de folie.
Alors que l’Éclair menait de 3 points (58-55), l’Aigle Noir est repassé en tête, 59-58 à 24 secondes de la fin. L’Aigle Noir bénéficie alors de deux lancers francs, seul 1 lancer est réussi par Morane Vitret, 60-58.
À 10 secondes de la fin, Olivia Monrose s’arrache dans la raquette gros-mornaise pour réussir un tir sanctionné d’une faute. 60 partout et un lancer franc à suivre que la n°22 de l’Éclair transforme pour donner un avantage à sa formation.
Le public n’en croit pas ses yeux et les supporters se répondent avec des chants, la fête est belle.
Sur l’engagement dans la moitié de terrain de l’Éclair, deux tentatives à mi-distance de l’Aigle Noir ne trouvent pas la cible. 61 à 60 pour l’Éclair et rendez-vous vendredi 26 avril pour le match décisif, celui du titre.
Il fallait sortir les tripes après deux défaites. Nous avons bien préparé le match mentalement pour faire face à cette formation de l’Aigle Noir. Désormais, l’objectif c’est le titre en pensant au tournoi GuyMarGua. Vendredi on reviendra avec détermination et motivation tout en respectant cette équipe de l’Aigle Noir. Je crois que les deux formations ont montré qu’elles avaient leur place en finale, à nous de tout faire pour aller chercher le titre.
Frédérique Nadeau, capitaine de l’Éclair
On a eu trop de perte de balle, trop de ratés face à l’anneau. En fin de match, on fait une faute bête et dans la foulée l’Éclair s’impose. Désormais il faut se reconcentrer, faire tout ce qu’il faut, nous avons battu l’Éclair deux fois, donc c’est possible. Il nous faudra poser le jeu, prendre le temps d’organiser nos attaques notamment pour éviter ces déchets techniques qui nous handicapent finalement, le potentiel course ne suffit pas pour gagner. Mais on reviendra pour la gagne.
Clarissa Viersac, capitaine de l’Aigle Noir