Suite de notre voyage à travers les circonscriptions législatives de Martinique, 5 mois avant les élections des députés. Aujourd’hui, une petite ballade dans le Centre-Atlantique.
La 1ère circonscription, dite du Centre-Atlantique ou du Centre, est assurément la plus étrange par ses contours. Sachant qu’il faut environ 100.000 habitants pour un député, le législateur a créé 4 circonscriptions ayant à peu près la même population. Les 105 000 habitants de la 1ère circonscription sont répartis entre Lamentin (40 040 habitants) François (18 225), Robert (23 296), Trinité (13 253) et Gros-Morne (10 012).
Elles alternent zones rurales et zones urbaines, quartiers isolés et centre-ville dynamiques. Ce qui explique en partie que les élections de 2012 ont été aussi incertaines. Cette zone n’a pas encore une histoire politique en propre, comme c’est le cas pour les trois autres, le Sud, le Nord et surtout Fort-de-France.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’élection de cette année est d’autant plus ouverte que le député sortant, le premier à y avoir été élu il y a cinq ans, ne se représente pas. Alfred Marie-Jeanne laisse la place vacante, ce qui a pour effet de démultiplier les ambitions de ses adversaires de tous bords. Notons que les huit candidats déclarés à ce jour sont tous originaires d’une des communes du Centre-Atlantique.
Le patriotisme communal constitue un obstacle pour se forger une légitimité sur l’ensemble de ce territoire. Ceux qui ne sont connus ou populaires que dans telle ou telle commune auront un peu de mal à s’imposer dans telle ou telle autre. Le choix de leur suppléant ou suppléante devrait aider à leur implantation. Ce qui sera plus facile pour un leader d’opinion ou une figure charismatique sachant transcender les clivages politiques et communaux. Décidément, au centre, le jeu est ouvert.
Elles alternent zones rurales et zones urbaines, quartiers isolés et centre-ville dynamiques. Ce qui explique en partie que les élections de 2012 ont été aussi incertaines. Cette zone n’a pas encore une histoire politique en propre, comme c’est le cas pour les trois autres, le Sud, le Nord et surtout Fort-de-France.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’élection de cette année est d’autant plus ouverte que le député sortant, le premier à y avoir été élu il y a cinq ans, ne se représente pas. Alfred Marie-Jeanne laisse la place vacante, ce qui a pour effet de démultiplier les ambitions de ses adversaires de tous bords. Notons que les huit candidats déclarés à ce jour sont tous originaires d’une des communes du Centre-Atlantique.
Le patriotisme communal constitue un obstacle pour se forger une légitimité sur l’ensemble de ce territoire. Ceux qui ne sont connus ou populaires que dans telle ou telle commune auront un peu de mal à s’imposer dans telle ou telle autre. Le choix de leur suppléant ou suppléante devrait aider à leur implantation. Ce qui sera plus facile pour un leader d’opinion ou une figure charismatique sachant transcender les clivages politiques et communaux. Décidément, au centre, le jeu est ouvert.