L'entrée du centre administratif de la CTM est bloquée et à l'intérieur les grévistes attendent un retour de l'exécutif à leur protocole d'accord déposé hier (2 octobre). La patience est de rigueur pour les agents mobilisés aujourd’hui qui entament leur 8e jour de grève. Certains croient en une issu favorable du conflit, d'autres sont fatalistes.
Après 3 rencontres avec le directoire de la CTM,"ils ne peuvent plus continuer dans ces conditions". Dans un document de plus d'une trentaine de points de revendications, ils ont répertorié ce qui constitue pour eux de mauvaises conditions de travail.
Service minimum pour l'urgence sociale
Si certains font le siège du centre administratif, d'autres agents assurent un service minimum notamment ceux qui s'occupent des personnes vulnérables. Le service assure ainsi les aides nécessaires à leur public dont l'interruption aurait des conséquences graves. La CTM est en charge de l'action sociale et pour ces agents "ils ont des responsabilités".
Les collaborateurs ont droit de faire grève, les revendications sont légitimes, mais les personnes vulnérables comptent sur nous, nous devons assurer nos missions.
Claudine Cesto, cheffe du service du maintien à domicile, interrogée par Cécile Marre et William Zébina
Cet après-midi (3 octobre), l'intersyndicale sera reçue par l'exécutif de la CTM demain mercredi 4 Octobre, pour discuter des points du protocole d'accord. Une 4e rencontre dont l'issue déterminera le durcissement ou pas du conflit qui entame son 8e jour.