Tous les jours, à la maison du chat, les appels affluent. Des dizaines d'appels pour déposer un félidé sans famille ou dont les maîtres ne peuvent plus s'occuper.
Au fil des années, le nombre de pensionnaires s'est accru jusqu'à occuper une douzaine d'espaces différents de la maison. Bébé ou adultes, ils sont aujourd'hui 142 et seule une cinquantaine d'adoptions a lieu chaque année.
Nous sommes passés de 110 à 150 en un mois et demi, donc là c'est une surcharge trop importante. Mais nous ne pouvons pas les laisser mourir. Ma retraite va passer dedans, j'ai averti Murielle que l'on va puiser sur son salaire, nous allons solliciter les adhérents.
L'an dernier, une aide exceptionnelle de l'État dans le cas de France relance a permis aux associations d’investir. Cette année, seules les dépenses sont une certitude. Plus de 80 000 euros, dont la moitié en frais vétérinaire. Les chats sont soignés, pucés et stérilisés.
Beaucoup d'animaux attendent d'être adoptés ou parrainés pour soulager l'association des difficultés financières.