Les chefs des régions européennes, réunis en Martinique, cherchent des solutions aux problèmes de leurs territoires

Ary Chalus (Guadeloupe), Serge Letchimy (Martinique), Gabriel Serville (Guyane) et Huguette Bello (Réunion)
Pendant 3 jours, les représentants des régions ultrapériphériques européennes (RUP), échangent leurs expériences, pour tenter de trouver des pistes de solutions, aux nombreux défis qui les concernent, comme la relance économique.

La pandémie a mis en évidence la dépendance des RUP ( régions ultrapériphériques européennes) vis-à-vis de l’extérieur et la nécessité d’augmenter leur degré d’autosuffisance dans tous les secteurs et notamment, l’agriculture et la pêche.

La priorité pour les territoires insulaires de l’union européenne, c’est la transition agro-écologique, en développant des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.

Mais face à la mondialisation, le défi pour les RUP reste la compétitivité. Cela passe notamment, par la diversification agricole  et la modernisation de la filière pêche, pour assurer une sécurité alimentation, aux régions ultrapériphériques, également exposées aux effets du changement climatique.

Quelques responsales des RUP en Martinique.

La Commission a prévu de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de 55% en 2030. Pour atteindre cet objectif, les RUP proposent d’être des laboratoires, pour le reste de l’union européenne, dans les domaines des énergies renouvelables et de la biodiversité.

Les RUP souhaitent aussi, que le fonds de solidarité destiné aux régions frappées par les catastrophes naturelles, soit mieux adapté aux aléas dans les RUP, comme les ouragans et les éruptions volcaniques.

Des thématiques sur la santé et la jeunesse seront également abordées, lors de la conférence des RUP.