La journée internationale contre les violences envers les femmes instituée par l'ONU (Organisation des Nations Unies), est programmée comme chaque année le 25 novembre. En Martinique, les violences dans la rue, dans le couple ou au travail sont nombreuses.
Selon l’Institut national d’études démographiques, "en 2020, 1/3 des femmes affirmaient avoir été victimes des violences physiques ou psychologiques dans le couple, contre 1/5 dans l’Hexagone".
Des agressions banalisées
Dans la rue, les plus jeunes femmes, voire les filles, subissent fréquemment le harcèlement sexuel, des agressions banalisées et même légitimées, qui ont un impact sur la vie quotidienne.
Au travail, plus d’une femme en emploi sur 4 a connu une forme de violence (critique injustifiée, intimidation, isolement, harcèlement sexuel).
Davantage de moyens pour les féministes
Afin de prévenir et d'agir contre ces actes, les associations féministes réclament aux autorités plus de moyens financiers pour mer à bien leurs missions de sensibilisation et d'accompagnement.
Cependant, les campagnes de prévention et la loi montrent des résultats. Depuis la dernière enquête de l’institut national (en 2008), le harcèlement sexuel des supérieurs hiérarchiques a diminué de moitié.