Le taux de sucre dans les produits en Martinique (et en Outre-mer), est réglementé par l'arrêté du 9 mai 2016. Mais plus d'un an après, les produits sont toujours aussi sucrés. Le sénateur Larcher s'en émeut.
L'arrêté gouvernemental relatif à la loi Lurel* du 9 mai 2016, vise à garantir la qualité nutritionnel en Outre-mer. Il permet l’entrée en vigueur de l’article 2 de la loi santé visant à interdire le taux de sucre excessif dans les denrées alimentaires vendues en Outre-mer. Il est signé des ministères de la Santé, de l'Agriculture, de l'Économie, des Outre-mer et du Commerce et recense la liste de tous les produits locaux concernés : sodas, yaourts, biscuits, glaces, gâteaux, céréales du petit-déjeuner, chocolats et barres chocolatées... "Qui contrôle le taux de sucre un an après" ? se demande le sénateur Serge Larcher.
Le parlementaire martiniquais doute de la régularité voire de l'existence même des contrôles. Il a interpellé l'ancienne ministre de la santé. "J'envisage d'attirer l'attention du nouveau gouvernement sur le non-respect de la loi", prévient Serge Larcher.
Voir l'arrêté publié au JO du 24 mai 2016)L'arrêté précise que "la teneur en sucres ajoutés des denrées alimentaires de consommation courante, distribuées en Outre-mer, ne peut pas être supérieure à la teneur en sucres des produits distribués en France".
Les boissons sucrées non rafraichissantes consommées en Outre-mer peuvent avoir un taux de sucre supérieur de 48 % par rapport à l'Hexagone. Il en est de même pour les produits laitiers, précisait en 2016 Monique Orphé, l'ancienne députée de La Réunion.
Les professionnels de santé l’affirment : le diabète reste une maladie sourde encore trop méconnue du grand public. La maladie selon les spécialistes progresse sur l’île. On compte à ce jour 24 000 diabétiques déclarés. Un chiffre sans doute beaucoup plus élevé vu le nombre de malades qui s’ignorent encore en Martinique.
Le diabète, une maladie chronique qui se caractérise par un taux important de sucre dans le sang. Une hyperglycémie dont la fréquence augmente chaque année, à cause notamment de la sédentarité et surtout d'une alimentation trop sucrée.*Loi Lurel, du nom de Victorin Lurel, l'ancien député de Guadeloupe (ancien ministre des Outre-mer) à l'origine de la loi votée en juin 2016.
Le parlementaire martiniquais doute de la régularité voire de l'existence même des contrôles. Il a interpellé l'ancienne ministre de la santé. "J'envisage d'attirer l'attention du nouveau gouvernement sur le non-respect de la loi", prévient Serge Larcher.
Voir l'arrêté publié au JO du 24 mai 2016)L'arrêté précise que "la teneur en sucres ajoutés des denrées alimentaires de consommation courante, distribuées en Outre-mer, ne peut pas être supérieure à la teneur en sucres des produits distribués en France".
Et pourtant la Martinique est de plus en plus malade du diabète
Les boissons sucrées non rafraichissantes consommées en Outre-mer peuvent avoir un taux de sucre supérieur de 48 % par rapport à l'Hexagone. Il en est de même pour les produits laitiers, précisait en 2016 Monique Orphé, l'ancienne députée de La Réunion.
Les professionnels de santé l’affirment : le diabète reste une maladie sourde encore trop méconnue du grand public. La maladie selon les spécialistes progresse sur l’île. On compte à ce jour 24 000 diabétiques déclarés. Un chiffre sans doute beaucoup plus élevé vu le nombre de malades qui s’ignorent encore en Martinique.
Le diabète, une maladie chronique qui se caractérise par un taux important de sucre dans le sang. Une hyperglycémie dont la fréquence augmente chaque année, à cause notamment de la sédentarité et surtout d'une alimentation trop sucrée.