La Martinique est dernière de la classe pour l’utilisation des fonds européens. Les socio-professionnels critiquaient très fortement, la gestion martiniquaise de ces aides en provenance de Bruxelles. Les élus de l’Assemblée répondaient que les choses allaient de mieux en mieux...
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Le document dresse un tableau réactualisé en fin d'année 2017 de l’utilisation des fonds européens pour la période 2014-2020. Un tableau pour Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion et Mayotte. Les données sont claires. Mayotte est en tête avec un taux de programmation de ces aides de près de 43%. Derrière, la Réunion, 40%. La Guyane, 39%. La Guadeloupe et Saint-Martin, 35%...et la Martinique, 29,4%.La moyenne de ces aides pour les régions ultrapériphériques françaises est de 37%. Fort de France est donc à 8 points derrière. Dans le contexte socio-économico-politique de la Martinique, ces chiffres risquent de plonger l'île un peu plus dans la sinistrose.
On se souvient des cris d’alarme lancés par les milieux économiques, dénonçant des lenteurs et des blocages dans les dossiers. Un manque d’ambition de la part des autorités politiques. À cela, la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique), répondait que les choses se structuraient et que le traitement des dossiers connaissait un véritable coup d’accélérateur, et qu’il fallait arrêter un "Martinique bashing", tout azimut…
Aujourd’hui, ce tableau qui circule à grande vitesse dans toutes les sphères économiques et sur les réseaux sociaux, risque fort de jeter un froid, de susciter des troubles. Car à ce rythme là, le danger pour la Martinique est bel et bien de se voir notifier un dégagement d’office.
Bruxelles dira : l’argent est là, vos dossiers n’ont pas été gérés en en temps et en heure, cet argent on le reprend et on le donne à d’autres pays. Un véritable tacle pour l’investissement, la compétitivité des entreprises martiniquaises.
Un tacle pour l’attractivité notamment de Fort de France et de sérieuses questions quant à l’ingénierie financière en Martinique.
La Martinique risque un "dégagement d'office"
On se souvient des cris d’alarme lancés par les milieux économiques, dénonçant des lenteurs et des blocages dans les dossiers. Un manque d’ambition de la part des autorités politiques. À cela, la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique), répondait que les choses se structuraient et que le traitement des dossiers connaissait un véritable coup d’accélérateur, et qu’il fallait arrêter un "Martinique bashing", tout azimut…
Aujourd’hui, ce tableau qui circule à grande vitesse dans toutes les sphères économiques et sur les réseaux sociaux, risque fort de jeter un froid, de susciter des troubles. Car à ce rythme là, le danger pour la Martinique est bel et bien de se voir notifier un dégagement d’office.
Bruxelles dira : l’argent est là, vos dossiers n’ont pas été gérés en en temps et en heure, cet argent on le reprend et on le donne à d’autres pays. Un véritable tacle pour l’investissement, la compétitivité des entreprises martiniquaises.
Un tacle pour l’attractivité notamment de Fort de France et de sérieuses questions quant à l’ingénierie financière en Martinique.