Dans le cadre de la semaine nationale des personnes en situation de handicap, ce lundi 13 mars, la MDPH, Maison Départementale Des personnes handicapées de Dillon, désormais surnommée Maison Martiniquaise des Personnes Handicapées a organisé une journée portes ouvertes.
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Une très forte affluence à la Maison des Personnes Handicapées, mais cela n'a rien d’exceptionnel, nous dit-on. Le personnel a l’habitude de travailler à flux tendus tant les visiteurs sont nombreux à solliciter les services de la MDPH pour obtenir des aides destinées aux personnes souffrant de handicap.
"Les demandes affluent. On est effectivement très débordé. On essaie de répondre comme on peut. C’est vrai que depuis quelques années, on a mis en place des procédures qui visent à diminuer le délai. Mais les demandes restent importantes." Jocelyne Piéjos, assistante de service social.
Pour les professionnels aussi, la mission est loin d’être de tout repos, comme en témoigne Jessica Larchis, éducatrice spécialisée dans un centre pour enfants souffrant de déficience intellectuelle, d’autisme ou de trisomie. "Des fois, c’est le manque de moyens qui font que les listes sont longues. Et le parcours peut être celui d’un combattant."
Denise Desormeaux directrice de la MDPH : "On a reçu l’année dernière, pas moins de 14 000 visites. Cela veut dire qu’il y avait des personnes qui revenaient plusieurs fois. 14 000 visites, c’est à peu près, 7 900 personnes qui ont vraiment déposé un dossier. À ça, il faut ajouter tous les appels téléphoniques. Cela représente pas moins de 20 000 appels reçus."
Près de 800 personnes âgées et plus de 2 000 personnes en situation de handicap sont prises en charge en Martinique. Cela représente plus de 100 millions d’euros dépensés chaque année.
"Les demandes affluent. On est effectivement très débordé. On essaie de répondre comme on peut. C’est vrai que depuis quelques années, on a mis en place des procédures qui visent à diminuer le délai. Mais les demandes restent importantes." Jocelyne Piéjos, assistante de service social.
Manque de structures d’accueil, ou manque de moyens financiers
La liste des difficultés est longue, pour les personnes se retrouvant dans une situation de handicap. Une mère de famille que nous avons rencontrée nous dit avoir dû faire preuve de persévérance et de patience pour que sa demande soit prise en compte "Je me suis beaucoup battue parce que le dossier a pris plus d’un an et demi pour pouvoir être traité. Mais il fallait taper du poing sur la table pour qu’on puisse signer un dossier. Maintenant, je pense que ça va un petit peu plus vite. J’ai déposé un dossier il n’y a pas longtemps et j’ai déjà reçu la notification. D’habitude, il fallait attendre 6 mois, 8 mois, pour pouvoir avoir au moins ce papier-là."Pour les professionnels aussi, la mission est loin d’être de tout repos, comme en témoigne Jessica Larchis, éducatrice spécialisée dans un centre pour enfants souffrant de déficience intellectuelle, d’autisme ou de trisomie. "Des fois, c’est le manque de moyens qui font que les listes sont longues. Et le parcours peut être celui d’un combattant."
De plus en plus de personnes en situation de handicap
On dénombre six types de handicaps : moteur, visuel, auditif, psychique, mental et le handicap lié à une maladie invalidante. Bien évidemment, le vieillissement de notre population contribue fortement à l’augmentation du nombre de cas de handicap.Denise Desormeaux directrice de la MDPH : "On a reçu l’année dernière, pas moins de 14 000 visites. Cela veut dire qu’il y avait des personnes qui revenaient plusieurs fois. 14 000 visites, c’est à peu près, 7 900 personnes qui ont vraiment déposé un dossier. À ça, il faut ajouter tous les appels téléphoniques. Cela représente pas moins de 20 000 appels reçus."
Près de 800 personnes âgées et plus de 2 000 personnes en situation de handicap sont prises en charge en Martinique. Cela représente plus de 100 millions d’euros dépensés chaque année.