La Haute Autorité de Santé (HAS) et le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) ont actualisé leurs recommandations pour la prise en charge de l'endométriose. Une publication qui devrait permettre un diagnostic plus précoce et un traitement mieux adapté.
Depuis qu'elles ont pu mettre un nom, "endométriose", sur ces maux qui troublent, voire gâchent leur vie, les femmes atteintes de cette maladie souhaitent désormais de vraies réponses quant à leur traitement.
D'année en année, l'endométriose touche de plus en plus de femmes et de plus en plus jeune. Mais heureusement, considérée comme taboue au départ parce qu'elle concerne l'intimité, cette maladie sort de l'ombre et cela permet d'encourager celles qui doutent ou ont envie d'abandonner.
"Aujourd'hui les choses bougent, on a constaté que beaucoup plus de femmes osent parler. C'est quand même parler de son intimité, dire que l'on a des règles douloureuses, des rapports douloureux, qu'on ne peut pas en avoir ou ne pas avoir d'enfants, c'est quand même délicat. Et depuis qu'on organise, des conférences, beaucoup de femmes osent sortir de l'ombre, osent parler de leur souffrance. Et je reçois même des appels de père de famille qui s'inquiètent soit pour leur femme, soit pour leur fille", avoue Nathalie Dabon, chargée de communication de l'association Madin'Endo Girls. Il est très difficile de définir des statistiques sur le nombre de femmes atteintes d'endométriose en Martinique.
En effet, la Haute Autorité de Santé (HAS) et le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) ont récemment actualisé leurs recommandations de bonnes pratiques pour la prise en charge de l'endométriose. Et cela devrait changer beaucoup de choses. "Je suis très satisfaite du travail accompli jusqu'à aujourd'hui, j'espère que les choses vont continuer à bouger. L'endométriose est une maladie féminine qui n'intéressait pas grand monde, mais aujourd'hui les choses bougent donc je lève le poing de la victoire" exulte Nathalie Dabon.
Écoutez la chargée de communication de l'association Madin'Endo Girls :
Même si la maladie est connue aujourd'hui, elle reste encore trop souvent diagnostiquée et traitée tardivement. Avec ces recommandations, le circuit de prise en charge devrait être mieux coordonné, plus rapide et les différentes options thérapeutiques mieux adaptées à chaque patiente.
Écoutez le docteur Emile Merki, gynécologue obstétricien, récent invité du journal de 13 heures (entretien Audrey Govindin) :
L'association Madin'Endo Girls espère une détection encore plus rapide avec l'application effective de la convention signée en juin 2016 par le ministère de l'Éducation Nationale et Info Endométriose. L'objectif était de sensibiliser le personnel scolaire (enseignants et infirmières) à détecter la maladie en cas de douleurs récurrentes ou d'absences répétées. Mais selon l'association Madin'Endo Girls "rien n'a été mis en place au niveau de l'Éducation Nationale pour que le personnel encadrant puisse avoir la réaction qu'il faut".
L'association organisera comme chaque année "une marche pour une meilleure reconnaissance des victimes de l'endométriose" le 24 mars prochain.
D'année en année, l'endométriose touche de plus en plus de femmes et de plus en plus jeune. Mais heureusement, considérée comme taboue au départ parce qu'elle concerne l'intimité, cette maladie sort de l'ombre et cela permet d'encourager celles qui doutent ou ont envie d'abandonner.
"Aujourd'hui les choses bougent, on a constaté que beaucoup plus de femmes osent parler. C'est quand même parler de son intimité, dire que l'on a des règles douloureuses, des rapports douloureux, qu'on ne peut pas en avoir ou ne pas avoir d'enfants, c'est quand même délicat. Et depuis qu'on organise, des conférences, beaucoup de femmes osent sortir de l'ombre, osent parler de leur souffrance. Et je reçois même des appels de père de famille qui s'inquiètent soit pour leur femme, soit pour leur fille", avoue Nathalie Dabon, chargée de communication de l'association Madin'Endo Girls. Il est très difficile de définir des statistiques sur le nombre de femmes atteintes d'endométriose en Martinique.
1 femme sur 10 en âge de procréer
En effet, la Haute Autorité de Santé (HAS) et le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) ont récemment actualisé leurs recommandations de bonnes pratiques pour la prise en charge de l'endométriose. Et cela devrait changer beaucoup de choses. "Je suis très satisfaite du travail accompli jusqu'à aujourd'hui, j'espère que les choses vont continuer à bouger. L'endométriose est une maladie féminine qui n'intéressait pas grand monde, mais aujourd'hui les choses bougent donc je lève le poing de la victoire" exulte Nathalie Dabon.
Écoutez la chargée de communication de l'association Madin'Endo Girls :
Interview Association Madin'EndoGirls
Écoutez le docteur Emile Merki, gynécologue obstétricien, récent invité du journal de 13 heures (entretien Audrey Govindin) :
Entretien docteur Emile Merki
Interview Nathalie Dabon