Selon Mia Mottley, face aux défis immenses, les habitants des pays membres de la CARICOM doivent faire preuve de résilience, un atout qui a marqué l’histoire de la population de la Caraïbe.
Le changement climatique menace nos foyers et nos économies… La crise en Haïti nécessite une solution urgente, réfléchie et bienveillante… Nous continuons à prier. Prions pour le maintien de la stabilité des relations entre le Guyana et le Venezuela.
Mia Mottley, Premier ministre de Barbade et président de la CARICOM
Plus que jamais les pays membres de la CARICOM doivent fédérer leurs moyens et leurs ressources pour enfin introduire le CSME, le Marché et l’économie unique de la Communauté Caribéenne.
Cette initiative permettra la libre circulation des marchandises et de la main-d’œuvre dans la région.
La CARICOM veut également renforcer les liens avec l’Union Africaine.
La criminalité
La CARICOM définit la criminalité grandissante dans la Caraïbe comme un problème de santé publique qui détruit le bien-être des habitants et qui vide les caisses des pays.
En moyenne, chaque État dépense 31% de son budget annuel pour combattre le crime.
Entre 2019 et 2024, les budgets des services de sécurité ont augmenté de 154%. C’est de l’argent qui aurait pu être dépensé dans les secteurs de l’éducation et de la santé.
Les pays membres de la Communauté caribéenne s’apprêtent à introduire un Mandat d’arrestation de CARICOM. Les extraditions seront standardisées. Il sera plus facile de transférer les personnes recherchées d'un pays vers un autre.
Une base de données sur les gangs de la Caraïbe et un réseau régional des informations balistiques sont en cours de constitution.
Le changement climatique
Les ouragans dans la Caraïbe deviennent de plus en plus puissants. Pour réparer les dégâts, les pays membres de la CARICOM s’enfoncent dans la dette.
Les assurances sont hors de prix. Souvent les petites et moyennes entreprises sinistrées lors de catastrophes naturelles se ferment définitivement.
La montée des eaux continue à accélérer. L’érosion côtière aura des conséquences sur l’industrie touristique, le pilier des économies de plusieurs États de la Caraïbe.
Aujourd’hui les aides pour réparer les dégâts des catastrophes ont disparu. Les États de la Caraïbe doivent emprunter pour se remettre. 40% des revenues sont consacrées aux remboursements des dettes.
Les codes de construction pour faire face aux extrêmes climatiques doivent être appliqués avec des réductions d’impôts et des subventions d'État.
Les pays membres de la CARICOM n’ont toujours pas donné la priorité à la transition vers les énergies renouvelables.