Le socialiste Michel Rocard est mort ce samedi (02 juillet) à Paris à l'âge de 85 ans. Il avait été nommé Premier Ministre de 1988 à 1991, sous la présidence de François Mitterrand.
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L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, théoricien de la deuxième gauche, est décédé ce samedi (02 juillet), dans un hôpital parisien. Il avait dirigé le gouvernement entre le mois de juin 1988 et le mois de mai 1991, sous la présidence de François Mitterrand. Entre 1981 et 1983, il dirigeait le ministère du Plan et de l'Aménagement du territoire.
"C'était un homme de progrès", dit Louis-Joseph Manscour, député socialiste européen. "Il a travaillé à réconcilier la vision des socialistes avec l'entreprise", réagit Jean Crusol. L'ancien secrétaire de la Fédération Socialiste de Martinique est au micro de Maurice Violton :
"Il a mené de très grandes réformes : le RMI, la CSG (Contribution Sociale Généralisée), les Accords de Matignon. C'est un grand humaniste que nous perdons", a déclaré Frédéric Béret, actuel premier secrétaire de la FSM.
Le président François Hollande a aussitôt salué une "grande figure de la République et de la gauche", qui incarnait "un socialisme conciliant utopie et modernité". De son côté, le Premier ministre Manuel Valls, issu lui-même du rocardisme et qui avait travaillé à Matignon auprès de Michel Rocard, a jugé qu'il incarnait "la modernisation de la gauche et l'exigence de dire la vérité".
Eugène Larcher, président de l'Espace Sud Martinique et maire des Anses d'Arlet, exprime lui aussi son émotion. "Je tiens à saluer la mémoire de Michel Rocard. Avec lui disparaît une des plus grandes et des plus exigeantes figures politiques de ces dernières années. Par la pensée et par l'action, il aura inlassablement défendu une certaine idée de la gauche, attachée à concilier réalisme et justice."
Michel Rocard était passé en Martinique dans les années 80 où il avait rencontré Aimé Césaire. En évoquant l'outre-mer, il déclarait dans un entretien au journal La Tribune, que "la France restera une grande puissance économique [...] en se projetant sur les mers".
"C'était un homme de progrès", dit Louis-Joseph Manscour, député socialiste européen. "Il a travaillé à réconcilier la vision des socialistes avec l'entreprise", réagit Jean Crusol. L'ancien secrétaire de la Fédération Socialiste de Martinique est au micro de Maurice Violton :
Réaction de Jean Crusol sur la mort de Michel Rocard
Une "grande figure de la République"
Le président François Hollande a aussitôt salué une "grande figure de la République et de la gauche", qui incarnait "un socialisme conciliant utopie et modernité". De son côté, le Premier ministre Manuel Valls, issu lui-même du rocardisme et qui avait travaillé à Matignon auprès de Michel Rocard, a jugé qu'il incarnait "la modernisation de la gauche et l'exigence de dire la vérité"."Une certaine idée de la gauche"
Le PPM Parti Progressiste Martiniquais) salut la mémoire de Michel Rocard, "réformateur, homme d’écoute et de convictions. Il a été l’un des acteurs du processus de décentralisation et un partenaire attentif aux préoccupations de l’outre-mer", écrit Johnny Hajjar, Secrétaire Général du Parti progressiste martiniquais.Eugène Larcher, président de l'Espace Sud Martinique et maire des Anses d'Arlet, exprime lui aussi son émotion. "Je tiens à saluer la mémoire de Michel Rocard. Avec lui disparaît une des plus grandes et des plus exigeantes figures politiques de ces dernières années. Par la pensée et par l'action, il aura inlassablement défendu une certaine idée de la gauche, attachée à concilier réalisme et justice."
Michel Rocard était passé en Martinique dans les années 80 où il avait rencontré Aimé Césaire. En évoquant l'outre-mer, il déclarait dans un entretien au journal La Tribune, que "la France restera une grande puissance économique [...] en se projetant sur les mers".