Micheline Myrtil : de quoi est-elle vraiment morte ?

Un rapport commandé par l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) suite au décès de Micheline Myrtil pointe une "série de dysfonctionnements" aux urgences de l'hôpital parisien Lariboisière. Pour sa soeur qui vit en Martinique, le rapport ne donne pas d'informations sur le décès de Micheline.
Micheline Myrtil est décédée après une "série de dysfonctionnements" dans un service qui cumule les difficultés, selon l'enquête interne rendue publique lundi 14 janvier 2019. par l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et l'agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France.

La soeur de Micheline Myrtil  vit en Martinique. Elle a pris connaissance du rapport, mais il ne répond pas à la question principale : de quoi est morte Micheline Myrtil.

(Re)voir le reportage de Sangha Fagour et de Marc-François Calmo

La famille dépose plainte


Le 17 décembre dernier, souffrant de céphalées, Micheline Myrtil est déposée aux urgences de l'hôpital parisien Lariboisière par les pompiers. Elle est reçue par une infirmière et orientée dans une salle d'attente selon les procédures du service. Elle est découverte morte sur un brancard douze heures plus tard.

Le rapport ne donne pas les causes du décès de la patiente de 55 ans, qui relèvent de l'enquête judiciaire lancée parallèlement par le parquet de Paris. 

La famille de la victime a déposé plainte lundi 14 janvier pour "homicide involontaire" et "non-assistance à personne en danger", a indiqué à l'AFP l'avocat Eddy Arneton, constatant que l'AP-HP "ne reconnaît pas de défaillance".