Le nouveau titulaire du portefeuille des Outre-mer ne vient pas de nos territoires, mais de la région normande. C’est aussi le benjamin de l’équipe du nouveau gouvernement.
Ce sera pour la prochaine fois. Peut-être. L’Outre-mer ne revient pas à un natif de nos territoires. Aucune de nos personnalités n’a été sélectionnée pour occuper l’hôtel de Montmorin, siège du ministère.
Manque d’expérience des uns, indisponibilité des autres, absence d’accord avec la politique du président de la République : voici les principales causes de la nomination d’un Normand au lieu d’un originaire du Pacifique, de l’océan indien ou de l’Atlantique à ce poste sensible.
Nous nous étions habitués depuis une douzaine d’années à ce qu’il soit occupé par un ultramarin, pour employer ce vilain terme administratif. Marie-Luce Penchard, de Guadeloupe, a occupé la première cette charge, en 2009.
Lui ont succédé ses compatriotes Victorin Lurel et George Pau-Langevin, puis la Réunionnaise Ericka Bareigts, avant la Saint-Pierraise Annick Girardin. Laquelle demeure au gouvernement, au nouveau ministère de la Mer.
Medetom, le surnom du ministère, échappe à une personnalité de l’outre-mer. Un signe que la majorité présidentielle tarde à s’implanter dans les territoires périphériques.
Au point que nul ne l’incarne de manière incontestable. Ou faut-il comprendre que les ministres ultramarins de l’Outre-mer n’ont pas laissé un souvenir impérissable de leur passage rue Oudinot ? La question se pose.
Manque d’expérience des uns, indisponibilité des autres, absence d’accord avec la politique du président de la République : voici les principales causes de la nomination d’un Normand au lieu d’un originaire du Pacifique, de l’océan indien ou de l’Atlantique à ce poste sensible.
Nous nous étions habitués depuis une douzaine d’années à ce qu’il soit occupé par un ultramarin, pour employer ce vilain terme administratif. Marie-Luce Penchard, de Guadeloupe, a occupé la première cette charge, en 2009.
Lui ont succédé ses compatriotes Victorin Lurel et George Pau-Langevin, puis la Réunionnaise Ericka Bareigts, avant la Saint-Pierraise Annick Girardin. Laquelle demeure au gouvernement, au nouveau ministère de la Mer.
Medetom, le surnom du ministère, échappe à une personnalité de l’outre-mer. Un signe que la majorité présidentielle tarde à s’implanter dans les territoires périphériques.
Au point que nul ne l’incarne de manière incontestable. Ou faut-il comprendre que les ministres ultramarins de l’Outre-mer n’ont pas laissé un souvenir impérissable de leur passage rue Oudinot ? La question se pose.