Mobilisation contre la vie chère en Martinique : la CGTM reconduit la grève générale

Les grévistes affiliés à la CGTM mènent une action à la ZI de Jambette au Lamentin.
La grève générale contre la vie chère lancée par la CGTM (Confédération Générale du Travail de la Martinique) est reconduite ce vendredi 27 septembre. Des perturbations sont à prévoir, notamment dans les services municipaux et les établissements scolaires.

Un rassemblement était prévu à la Maison des syndicats à Fort-de-France à 7h. Peu avant 10h, un convoi de grévistes s'est rendu à la zone industrielle de Jambette au Lamentin afin d'interpeller les salariés et distribuer des tracts. 

Une 2e journée de mobilisation

Au terme de la première journée de manifestation contre la vie chère à l’appel de la CGTM, "les participants ont voté la reconduction de la grève le vendredi 27 septembre 2024", annonce l’organisation syndicale dans un communiqué.

Il y a des avancées, mais ce n'est pas concluant. (...) Aujourd'hui, nous voyons bien qu'il nous faut renforcer le mouvement pour aboutir à quelque chose.

Magalie Zamor, secrétaire générale de la CGTM-santé

Les grévistes affiliés à la CGTM mènent une action à la ZI de Jambette au Lamentin.

Des perturbations à prévoir

Comme hier (jeudi 26 septembre), de nombreux secteurs sont perturbés, notamment les services municipaux et les établissements scolaires. 

Les services de garderie et restauration scolaire ne seront pas assurés ce Vendredi. Les parents sont invités à prendre leurs dispositions au regard de ces perturbations.

Communiqué de la ville de Fort-de-France

Au Robert, les services de restauration scolaire et de garderie seront fortement perturbés.

En raison de la reconduction de la grève contre la vie chère décidée par les syndicats, les écoles et la crèche municipale ne seront pas en mesure d'accueillir les enfants, et les services municipaux seront fermés au public.

Ville du François

Les revendications de la CGTM

Une liste de revendications a été établie. Les membres de la CGTM exigent :

  • le relèvement du salaire minimum, des pensions de retraite et des minima sociaux à 2000 euros nets par mois
  • l'Indexation des salaires, pensions et minima sociaux sur l'inflation
  • l'instauration du contrôle des prix des produits de première nécessité
  • l'arrêt de la répression judiciaire contre les militants.