Le temps est à la pluie depuis quelques jours. L’occasion pour beaucoup d’entre nous de protester contre la saison cyclonique qui n’est pas encore terminée.
La saison cyclonique s’étend du 1er juin au 30 novembre. Rappel utile et nécessaire. A une époque où chacun se plaint de tout et de rien, il convient de se remémorer que dans la zone intertropicale dans laquelle l’archipel des Caraïbes est situé, donc la Martinique, le climat se décline en deux grandes saisons.
La saison cyclonique dure six mois, touchant à sa fin ces jours-ci. Et la saison sèche, de la même durée, du 1er décembre au 31 mai de l’année suivante. Nos anciens parlaient d’hivernage et de carême, reprenant le vocabulaire des premiers temps de la colonie. Une observation plus fine du climat nous amène à constater qu’une intersaison se glisse entre les deux saisons.
Le carême succède à l’hivernage, en mars-avril. Une courte transition de quelques semaines s’installe de décembre à février. C’est le moment des températures les plus basses. Et aussi où le temps est au plus beau, avec un ciel bleu, de rares nuages et un soleil magnifique.
Idem à la fin du carême. Avant les premiers cyclones, le beau temps chaud alterne avec le mauvais temps lourd. Puis c’est le temps des cyclones, septembre en général. Il arrive, et nous en savons quelque chose, que des ouragans destructeurs frappent l’archipel dès le mois de juillet. Le climat n’est pas figé.
Le bilan météorologique de cette année rappelle que la saison cyclonique a débuté dès le 25 mai avec la tempête Alberto.
Nous avons perdu l’habitude de vivre au rythme de la nature. Nous voulons du soleil en novembre. Et comment aurons-nous de belles ignames et de succulentes mandarines à Noël si le soleil tape dur, quand la nature est à la pluie ? Vive la saison cyclonique jusqu’au 30 novembre ! Que rien ne change !
La saison cyclonique dure six mois, touchant à sa fin ces jours-ci. Et la saison sèche, de la même durée, du 1er décembre au 31 mai de l’année suivante. Nos anciens parlaient d’hivernage et de carême, reprenant le vocabulaire des premiers temps de la colonie. Une observation plus fine du climat nous amène à constater qu’une intersaison se glisse entre les deux saisons.
Le carême succède à l’hivernage, en mars-avril. Une courte transition de quelques semaines s’installe de décembre à février. C’est le moment des températures les plus basses. Et aussi où le temps est au plus beau, avec un ciel bleu, de rares nuages et un soleil magnifique.
Idem à la fin du carême. Avant les premiers cyclones, le beau temps chaud alterne avec le mauvais temps lourd. Puis c’est le temps des cyclones, septembre en général. Il arrive, et nous en savons quelque chose, que des ouragans destructeurs frappent l’archipel dès le mois de juillet. Le climat n’est pas figé.
Le bilan météorologique de cette année rappelle que la saison cyclonique a débuté dès le 25 mai avec la tempête Alberto.
Nous avons perdu l’habitude de vivre au rythme de la nature. Nous voulons du soleil en novembre. Et comment aurons-nous de belles ignames et de succulentes mandarines à Noël si le soleil tape dur, quand la nature est à la pluie ? Vive la saison cyclonique jusqu’au 30 novembre ! Que rien ne change !