Dans le bras de fer opposant le MIM et plusieurs de ses dissidents qui réclamaient depuis 2016 une AG extraordinaire pour faire le point sur la situation financière de l’association et renouveler son bureau, le TGI de Fort-de-France vient de donner gain de cause aux patriotes historiques.
Le Groupe de Réflexion des Patriotes jubile. Les dissidents historiques du Mouvement Indépendantiste Martiniquais demandaient depuis décembre 2016, la tenue d’une Assemblée Générale extraordinaire, de la transparence sur les finances et le renouvellement du bureau, dont le président a toujours été Alfred Marie-Jeanne, depuis la création de l’association politique.
La dissolution de l'association MIM prononcée ce mardi 12 novembre 2019 par le Tribunal de Grande Instance de Fort-de-France, intervient à la suite de multiples épisodes tendus dans ce dossier fratricide. Ces "cadres" de la première heure ont décidé de quitter le navire MIM il y a trois ans sur fond de dissensions internes, pour constituer le groupe de réflexion IEMO (Informer, Éduquer, Mobiliser et Organiser). Ces derniers ont donc engagé une requête auprès du TGI de Fort-de-France.
La requête a débouché sur une mise sous administration judiciaire provisoire de l’association (en juin 2018), puis plusieurs tentatives d’AG ont avorté faute de sérénité. Face à ce constat, l’administrateur judiciaire, Alain Miroite a été contraint de solliciter la dissolution du mouvement, à la satisfaction aujourd’hui des dissidents et probablement du camp des "mariejeannistes", lesquels avaient finalement eux aussi souhaité en finir avec ce feuilleton à tiroirs, qui a également vu la démission du député du sud, Jean-Philippe Nilor, ex poulain du président du conseil exécutif de la CTM.
Les frondeurs ne devraient pas constituer une nouvelle association patriotique, tandis que dans l’autre camp rien n'est moins sûr, car il y a la volonté d’être l’authentique parti indépendantiste de l’île, avec en ligne de mire probablement le scrutin municipal de mars 2020, puis celui de la territoriale en 2021, d'autant qu'Alfred Marie-Jeanne n'a pas renoncé à se représenter.
La dissolution de l'association MIM prononcée ce mardi 12 novembre 2019 par le Tribunal de Grande Instance de Fort-de-France, intervient à la suite de multiples épisodes tendus dans ce dossier fratricide. Ces "cadres" de la première heure ont décidé de quitter le navire MIM il y a trois ans sur fond de dissensions internes, pour constituer le groupe de réflexion IEMO (Informer, Éduquer, Mobiliser et Organiser). Ces derniers ont donc engagé une requête auprès du TGI de Fort-de-France.
Rebondissements multiples
La requête a débouché sur une mise sous administration judiciaire provisoire de l’association (en juin 2018), puis plusieurs tentatives d’AG ont avorté faute de sérénité. Face à ce constat, l’administrateur judiciaire, Alain Miroite a été contraint de solliciter la dissolution du mouvement, à la satisfaction aujourd’hui des dissidents et probablement du camp des "mariejeannistes", lesquels avaient finalement eux aussi souhaité en finir avec ce feuilleton à tiroirs, qui a également vu la démission du député du sud, Jean-Philippe Nilor, ex poulain du président du conseil exécutif de la CTM.
(Sylvain Bolinois, membre et porte parole du groupe de réflexion).Les vrais militants du MIM sont debout, et vont continuer le travail de patriotes, sans jamais trahir et sans jamais se mettre à genou devant le gouvernement colonialiste français.
Et maintenant ?
Les frondeurs ne devraient pas constituer une nouvelle association patriotique, tandis que dans l’autre camp rien n'est moins sûr, car il y a la volonté d’être l’authentique parti indépendantiste de l’île, avec en ligne de mire probablement le scrutin municipal de mars 2020, puis celui de la territoriale en 2021, d'autant qu'Alfred Marie-Jeanne n'a pas renoncé à se représenter.