Municipale partielle à Basse-Pointe : sans surprise, deux listes s'opposent

Patrick Mariello et Marie-Thérèse Casimirius, les deux principaux protagonistes de la bataille électorale à Basse-Pointe.
Il n'y a guère eu de suspens à Basse-Pointe. Deux listes sont en lice pour cette élection partielle qui se déroulera les 10 et 17 mars 2019. Les deux candidats ont un objectif majeur : mobiliser l'électorat pour gagner le siège de maire. 
Que ce soit pour Marie-Thérèse Casimirius avec sa "Dynamique Pointoise", ou pour Patrick Mariello avec "Ensemble pour réussir Basse-Pointe", les choses sérieuses débutent. Les deux têtes de liste sont déjà en campagne depuis quelques semaines. Désormais, il s'agira d'aller au-devant des 3 200 Pointois et de les séduire.

Côté Casimirius, il s'agira de convaincre que les démissions en chaîne dans son équipe, (à l'origine de la crise ayant amené à cette élection partielle), n'ont pas affecté sa volonté d'agir pour la commune et qu'elle peut encore poursuivre la tâche.
Coté Mariello, il s'agira d'expliquer que la liste d'union proposée notamment avec l'opposition municipale sous l'œil d'André Charpentier, (l'ancien maire avant 2014), n'est pas qu'opportunisme électoral, et qu'il s'agira de mettre une en place une équipe qui poursuivra l'action, bien après la municipale attendue de 2020.

Ne perdons pas de vue que nous en sommes bel et bien à une sorte de premier tour pour l'année prochaine. Le vainqueur de la mi-mars sera solidement assis dans un bien joli fauteuil, et verra l'avenir avec sérénité. 
Dès ce week-end du 23 et du 24 février, les têtes de liste s'activent. Chaque candidat présentera officiellement sa liste à la population. 
 

Une campagne dans une ambiance de carnaval


Le vote se déroulera le 10 mars, quasiment au lendemain ou presque du carnaval, quelques jours après le mercredi des Cendres. Ce qui veut dire que la campagne sera très active durant les jours gras, et peut être durant le vidé.

Reste que l'enjeu pour les deux candidats sera de mobiliser l'électorat alors que la liesse carnavalesque s'empare du pays, et que la crise des gilets jaunes a suscité une défiance de plus en plus grande vis-à-vis du politique, à tous les niveaux.
 

Le conseil municipal passera de 27 à 23 membres à cause de la baisse de la population


Certes, une élection ne ressemble jamais à une autre. Rappelons qu'en 2014, lors du premier tour de la municipale régulière, le taux de participation avait été de 73,5%. Mais qu'entre temps, la population Pointoise a diminué puisque 200 habitants sont partis. Conséquence : le conseil municipal passera de 27 à 23 membres.

Pourquoi sont-ils partis ? L'attractivité de la commune est-elle en cause ? Ce seront peut être, les thèmes majeurs de la campagne.