De nombreux jeunes martiniquais victimes d'une arnaque sur les réseaux sociaux

Arnaque par chèques sur les réseaux sociaux.
Depuis plusieurs semaines, une nouvelle arnaque se propage sur les réseaux sociaux Instagram et WhatsApp. Plus de 50 jeunes martiniquais ont été victimes de cette escroquerie au mois de juillet.
Attention, une nouvelle escroquerie fleurit sur les réseaux sociaux et principalement sur Instagram et whatsApp depuis la fin du confinement.

Tout débute par une offre alléchante. Gagner plusieurs milliers d'euros sans rien faire et sur une période très courte !

Le scénario est bien rodé, les malfaiteurs affirment déposer un chèque sur le compte des victimes. Pour parvenir à leurs fins, ils leur demandent leurs coordonnées bancaires et codes personnels.
 

Les malfaiteurs profitent du temps de traitement des chèques


Le chèque est bien envoyé sur le compte des personnes flouées qui, conformément aux instructions, effectuent un virement d'une partie de la somme, sur un compte dans une banque différente, souvent immatriculé en Grande-Bretagne. 

Mais après trois ou cinq jours, le temps que le chèque soit traité, les victimes reçoivent un appel de la banque pour régulariser leurs comptes. C'est alors qu'elles s'aperçoivent que le chèque déposé a été déclaré perdu ou volé...et rejeté.

Les fraudeurs profitent de ce laps de temps pour effectuer des virements grâce aux codes donnés par les malheureuses victimes.
 

Plusieurs banques de Martinique confirment l'arnaque


La plupart des personnes concernées ont entre 18 et 25 ans. Plusieurs banques de Martinique confirment cette arnaque. La plus touchée recense au moins cinquante cas supérieurs à 1 000 euros pour le seul mois de juillet 2020.
 

Il ne faut jamais donner ses codes personnels. (...) un salaire est versé en récompense d'un travail, pas sans contrepartie.

Un responsable de banque en Martinique


De son côté la police confirme une augmentation du nombre de plaintes en relation avec cette affaire.

Avec la dématérialisation, ces arnaques sont de plus en plus difficiles à organiser mais perdure encore en raison  de la crédulité des victimes.