Ils étaient près d’une cinquantaine de militants écologiques à s’être déplacé ce dimanche matin (23 octobre 2022), sur cette portion de la plage des Salines qui s’était effondré en juillet 2022, à cause de l’érosion de la mer.
Pour ces militants, il s’agissait de planter des espèces végétales susceptibles de ralentir ce phénomène d’érosion, qui, inexorablement, ronge les cotes de Martinique.
Les explications de Mir-Yam, cofondatrice du mouvement "Nou la", créé en décembre 2021, et qui prône le respect de la dignité humaine et des lois naturelles.
Planter des espèces endémiques pour sauver les Salines
L’Assaupamar, le mouvement Nou la et plein d’autres étaient là pour creuser des trous et y introduire des plantes endémiques de l’île, comme le gommier rouge, l'olivier bord de mer ou encore le raisinier bord de mer, susceptibles de contenir le sable, qui disparait à vue d’œil.
Après une première opération la semaine dernière, puis celle-ci, ils prévoient de multiplier les actions de ce type.
L'objectif à atteindre c'est de ralentir la transformation d’une des plus belles plages de la Martinique, véritable carte postale de toute la caraïbe, dans les années 60 et 70.