Octobre, le mois de la lumière jetée sur le cancer

L'équipe de relais autour de Nathalie Chillan, responsable de l'association " Ma tété".
Octobre rose, c’est le mois du cancer. Ou plutôt l’occasion de mettre en lumière, durant un mois entier, les actions quotidiennes de celles et de ceux qui se battent au quotidien contre la terrible maladie.
 
"Bienvenue en Cancérie". Traduire : au pays du cancer. Le cancer est un pays. Un pays inhospitalier, dont la plupart d’entre nous redoutent la découverte. Découverte de la souffrance, de la douleur, de la maladie, de la solitude générée par la souffrance, la douleur, la maladie.

Un pays où l’on trouve toutes sortes de tracas, de tribulations, de déceptions. Où l’on est confronté à soi-même et à sa capacité de résistance, puis à sa capacité de résilience.

"Bienvenue en Cancérie". C’est l’invitation lancée en ce mois d’octobre, octobre rose, rose comme l’espoir, à celles et à ceux qui se battent contre le cancer. Jamais, il est vrai, cette pathologie n’a été autant décrite, dépeinte, analysée.
 

Une maladie désormais bien connue


Jamais autant de témoignages n’ont été recueillis chez les patients et leurs proches pour démystifier l’une des maladies mortelles les plus anciennement identifiées dans l’histoire de l’humanité.

"Bienvenue en Cancérie". C’est le mot d’ordre des militantes et militants contre le cancer. Par exemple, l’association Amazones, qui regroupe les femmes atteintes d’un cancer du sein. Elle propose des  services sur mesure : appartement thérapeutique, accompagnement des patientes, soutien psychologique à leur famille, aide aux démarches administratives.
 

Les bénévoles en première ligne


Une initiative de femmes ayant refusé la fatalité à des femmes menacées par le fatalisme. Autre exemple : l’association Matété, qui centralise et diffuse l’information sur le cancer du sein. Des associations de bénévoles mettant en lumière des lacunes majeures de notre système de santé : information lacunaire et dispersée, actions de prévention épisodiques, inertie administrative, prise en charge compliquée et incomplète.

La liste est longue des carences des autorités. Rien ne sert de protester, il faut agir. Quitte à ce que ce soit les malades qui se prennent en main pour mieux se soigner et remonter la pente. Le comble ! Comme disent les militants : "Bienvenue en Cancérie".