Depuis le braquage perpétré par deux hommes à moto sur l’autoroute dans la soirée du jeudi 8 août 2024 ayant causé de gros dégâts collatéraux subits par plusieurs automobilistes, les forces de l’ordre recherchent encore activement l’un des malfaiteurs jugé "très dangereux".
L’enquête qui avance a conduit les agents dans une cité au quartier Chateaubœuf à Fort-de-France au lendemain des faits (le 9 août). Sur place, des logements ont été perquisitionnés aux aurores, "avec l’autorisation du Parquet" précise la direction de la police nationale.
Plusieurs portes d’entrée ont été endommagées par les fonctionnaires qui ont pu mettre la main sur l’un des deux individus recherchés. Mais des personnes singulièrement âgées ont été choquées par cette intrusion matinale selon des témoins, ce que reconnaît la police.
Une "méthode légale"
On a d’abord frappé comme l’indique la procédure et faute de réponse, on a cassé des portes, avec l’autorisation du Parquet, derrière lesquelles les auteurs des méfaits du 9 août, dangereux et armés, pouvaient se cacher. Et dans certains appartements il y avait en effet des personnes âgées qui ont pu être choquées par la méthode, encore une fois légale.
La direction de la police nationale de Martinique
L’un des deux hommes a été retrouvé lors de cette perquisition à l’échelle d’un bâtiment, tandis que son complice était toujours recherché ce lundi 12 août 2024. Consciente des dégâts causés lors de cette intervention, la police promet que "la justice remboursera les dégradations".
La justice rembourse les frais des dégradations causés dans ce contexte où les occupants des logements deviennent des victimes. Mais nous sommes toujours déterminés à retrouver l’individu très dangereux qui court encore, afin de le mettre hors d’état de nuire à la société.
Police nationale
"Conséquence directe de la délinquance croissante"
Dans sa mise au point, l’administration policière se dit également prête à recevoir les personnes les plus troublées par cette séquence du 9 août dans la cité foyalaise. La direction ajoute que c’est la "conséquence directe de la délinquance croissante qui sévit en Martinique, à laquelle nous devons faire face au quotidien afin de protéger la population".