Le service de chirurgie gynécologique de la Maison de la femme, de la mère, de l'enfant (MFME) de Martinique, ouvre une consultation sur l'endométriose avec la collaboration du CHRU de Lille. Une maladie encore méconnue qui touche 200 millions de femmes dans le monde.
Mettre en lumière l'endométriose. C'est le but de la consultation mise en place par le service de chirurgie gynécologique de la MFME.
Cette maladie qui touche 200 millions de femmes dans le monde, se caractérise par le développement de l'endomètre, muqueuse utérine qui s'épaissit au moment des règles. "L'ouverture d'une consultation sur l'endométriose à la MFME de Fort-de-France est une avancée en Martinique", déclarent les personnes concernées et en particulier l'association Madin'Endogirls.Cette maladie est encore mal connue des médecins alors qu'elle peut devenir à terme handicapante pour les femmes dans leur vie intime, sociale, physique et psychologique. En effet, les symptômes de l'endométriose sont multiples. Il peut s'agir de douleur ressentie pendant les règles ou pendant les rapports sexuels, de troubles digestifs, de troubles urinaires, de fatigue chronique, de difficulté à avoir un enfant.
Les variations de l'endométriose et son évolution progressive font que la détection de la maladie est en moyenne de 7 à 9 ans. Le diagnostic peut se fait le plus souvent par IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), échographie ou cœlioscopie.
Une fois le diagnostic posé, un suivi médical tous les 6 mois minium est conseillé afin d'évaluer les symptômes, la qualité de vie, la prise en charge, ou refaire des examens spécifiques.
Par ailleurs, le traitement peut se faire médicalement par la prise d'anti-inflammatoires, de médicaments hormonaux, de la pilule contraceptive qui permettent de diminuer les douleurs.
L'approche chirurgicale est envisagée dans le cadre de symptômes récurrents ou d'infertilité et élimine les tissus visibles et les adhérences.
Cependant, tous ces traitements ne font pas disparaître l'endométriose pour autant. Mais l'espoir demeure chez nombre de patientes.
Cette maladie qui touche 200 millions de femmes dans le monde, se caractérise par le développement de l'endomètre, muqueuse utérine qui s'épaissit au moment des règles. "L'ouverture d'une consultation sur l'endométriose à la MFME de Fort-de-France est une avancée en Martinique", déclarent les personnes concernées et en particulier l'association Madin'Endogirls.Cette maladie est encore mal connue des médecins alors qu'elle peut devenir à terme handicapante pour les femmes dans leur vie intime, sociale, physique et psychologique. En effet, les symptômes de l'endométriose sont multiples. Il peut s'agir de douleur ressentie pendant les règles ou pendant les rapports sexuels, de troubles digestifs, de troubles urinaires, de fatigue chronique, de difficulté à avoir un enfant.
Un diagnostic tardif
Les variations de l'endométriose et son évolution progressive font que la détection de la maladie est en moyenne de 7 à 9 ans. Le diagnostic peut se fait le plus souvent par IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), échographie ou cœlioscopie.
Une fois le diagnostic posé, un suivi médical tous les 6 mois minium est conseillé afin d'évaluer les symptômes, la qualité de vie, la prise en charge, ou refaire des examens spécifiques.
Une approche médicale et chirurgicale
Par ailleurs, le traitement peut se faire médicalement par la prise d'anti-inflammatoires, de médicaments hormonaux, de la pilule contraceptive qui permettent de diminuer les douleurs.
L'approche chirurgicale est envisagée dans le cadre de symptômes récurrents ou d'infertilité et élimine les tissus visibles et les adhérences.
Cependant, tous ces traitements ne font pas disparaître l'endométriose pour autant. Mais l'espoir demeure chez nombre de patientes.