Face à la publication des nombreux documents de l'affaire, "Panama Papers", les paradis fiscaux de la Caraïbe prennent leur distance avec ce scandale. Les dirigeants de la Caraïbe estiment que leurs juridictions sont transparentes et conformes aux lois.
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Les paradis fiscaux de la Caraïbe sont très concernés par le scandale des Panama Papers, après la publication de millions de documents d’un cabinet d’avocats spécialistes des compagnies offshore. Pour l’heure il n’y a pas de mise en examen pour fraude fiscale, mais les pays de la Caraïbe prennent déjà leur distance avec ce scandale. Selon leurs dirigeants, leurs juridictions sont transparentes et conformes aux lois.
La Jamaïque a demandé à la collectivité des journalistes qui épluche les Panama Papers d’identifier tout jamaïcain mêlé à ce scandale. Les autorités de la Jamaïque ont promis d’écarter tout propriétaire de compagnies offshore des contrats du gouvernement.
Des journalistes de Trinidad et Tobago qui font partie du collectif qui étudie les Panama Papers, ont déjà épinglé un membre d’un parti politique. Il a crée une compagnie écran au Panama pour transférer des millions de dollars sur un compte offshore. Ces fonds étaient ses honoraires de consultant versés par un homme d’affaire brésilien, qui est mêlé au scandale Petrobras au Brésil. Le trinidadien en question possédait aussi un compte en banque à Sainte-Lucie mais les autorités financières sur place lui ont demandé de retiré son argent.
Pour l’heure, plusieurs pays caribéens sont cités dans les Panama Papers. Mais il est impossible d’affirmer s’il s’agit de transactions frauduleuses ou "si ces pays sont conformes avec les lois sur la transparence", comme le maintiennent les dirigeants de la Caraïbe.
Plusieurs pays caribéens sont cités dans les Panama Papers
Aux Bahamas, le ministre des services financiers a rappelé que les centres offshores de son pays sont en règle avec les critères de transparence de l’OCDE (Organisation de Coopération de Développement Économique). Mais aux Bahamas on s’inquiète néanmoins des fuites qui ont conduit à la publication des documents confidentiels du cabinet d’avocats Mossack et Fonseca. Cela pourrait compromettre le travail et la légitimité d’autres centres financiers. Les Îles Caïmans ont également déclaré être en règle avec l’OCDE.La Jamaïque a demandé à la collectivité des journalistes qui épluche les Panama Papers d’identifier tout jamaïcain mêlé à ce scandale. Les autorités de la Jamaïque ont promis d’écarter tout propriétaire de compagnies offshore des contrats du gouvernement.
Des journalistes de Trinidad et Tobago qui font partie du collectif qui étudie les Panama Papers, ont déjà épinglé un membre d’un parti politique. Il a crée une compagnie écran au Panama pour transférer des millions de dollars sur un compte offshore. Ces fonds étaient ses honoraires de consultant versés par un homme d’affaire brésilien, qui est mêlé au scandale Petrobras au Brésil. Le trinidadien en question possédait aussi un compte en banque à Sainte-Lucie mais les autorités financières sur place lui ont demandé de retiré son argent.
Pour l’heure, plusieurs pays caribéens sont cités dans les Panama Papers. Mais il est impossible d’affirmer s’il s’agit de transactions frauduleuses ou "si ces pays sont conformes avec les lois sur la transparence", comme le maintiennent les dirigeants de la Caraïbe.