Paul Bédot, l'un des derniers dissidents, ancien garde champêtre originaire du Gros-Morne, est décédé ce mercredi à l'âge de 99 ans.
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Paul Bédot, né le 8 février 1918, a bien failli atteindre les 100 ans mais la vie en a décidé autrement. L'ancien garde champêtre de la commune du Gros-Morne et mort ce mercredi (19 avril 2017) vers quatre heures, chez lui au Gros-Morne.
Son nom était peu connu jusqu'à la diffusion en 2011 d'un documentaire : "Gros sur mon coeur", qui relate le rôle des martiniquais dans la résistance pendant la seconde guerre mondiale (1939-1945). Le documentaire réalisé par Chloé Glotin, est une enquête à la fois personnelle et historique sur son grand-père, résistant martiniquais, dont le rôle n'a jamais été reconnu. Paul Bédot, un des dissidents* martiniquais, a témoigné dans ce documentaire. Il a évoqué la difficulté de faire reconnaître l'apport des antillais qui, au péril de leur vie, ont combattu pour sauver la liberté.
Paul Bédot était père de huit enfants et grand-père de 48 arrières petits-enfants. Il est mort à l'âge de 99 ans.*Jusqu’au début de l’été 1943 et le ralliement de leur territoire au général de Gaulle, quelques 2 500 Antillais gagnent les îles anglaises voisines de la Dominique et d’Antigua. Pour la grande majorité d’entre eux, il s’agit alors de s’engager dans les Forces Françaises Libres, ce qui leur vaut d’être considérés par l’amiral Robert (le haut-commissaire de la République aux Antilles sous l’autorité du maréchal Pétain en 1940), comme des "dissidents".
Son nom était peu connu jusqu'à la diffusion en 2011 d'un documentaire : "Gros sur mon coeur", qui relate le rôle des martiniquais dans la résistance pendant la seconde guerre mondiale (1939-1945). Le documentaire réalisé par Chloé Glotin, est une enquête à la fois personnelle et historique sur son grand-père, résistant martiniquais, dont le rôle n'a jamais été reconnu. Paul Bédot, un des dissidents* martiniquais, a témoigné dans ce documentaire. Il a évoqué la difficulté de faire reconnaître l'apport des antillais qui, au péril de leur vie, ont combattu pour sauver la liberté.
Paul Bédot était père de huit enfants et grand-père de 48 arrières petits-enfants. Il est mort à l'âge de 99 ans.*Jusqu’au début de l’été 1943 et le ralliement de leur territoire au général de Gaulle, quelques 2 500 Antillais gagnent les îles anglaises voisines de la Dominique et d’Antigua. Pour la grande majorité d’entre eux, il s’agit alors de s’engager dans les Forces Françaises Libres, ce qui leur vaut d’être considérés par l’amiral Robert (le haut-commissaire de la République aux Antilles sous l’autorité du maréchal Pétain en 1940), comme des "dissidents".