Le Premier ministre Édouard Philippe a lancé samedi 4 novembre la version martiniquaise des Assises de l’outre-mer. L’occasion pour lui de préciser la pensée du chef de l’État, lequel souhaite rénover en profondeur les relations compliquées entre l’État et ses possessions périphériques.
"Ce que je veux, c’est que nous ouvrions comme page nouvelle de la relation entre la République et tous ces territoires, qui sont tous des territoires de la République, c’est celle d’une responsabilité partagée" : ainsi parle Emmanuel Macron, président des Français, de l’hexagone et de l’outre-mer. Des propos tenus lors de son déplacement récent en Guyane.
En langage décodé : l’État et les collectivités d’outre-mer doivent s’engager dans une phase nouvelle de leurs relations complexes et tumultueuses. Et le président de rappeler aux oublieux que la première page de la relation apaisée entre la République et ses territoires périphériques a été écrite par "un grand Guyanais", Gaston Monnerville. Il a su imaginer une voie originale de décolonisation, parachevée par Aimé Césaire, cité lui aussi par le chef de l’État, la départementalisation.
Le président plaide pour "une nouvelle page institutionnelle, juridique, financière, mais surtout philosophique, profondément politique de la relation entre la République et tous ses territoires". Il propose aux peuples de Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion et Mayotte un contrat de confiance. La participation des citoyens, des élus, des socio-professionnels et des représentants de l’État est la condition première de la réussite de cette vaste consultation. Il pourra lui être rétorqué que les États généraux de l’outre-mer, en 2009, avaient une ambition similaire. A la différence que ceux-ci avaient été mis en place par le président Sarkozy à la suite d’une crise ouverte. Or, les Assises de 2017 se déroulent dans un climat de paix sociale et politique relative.
À ce jour, aucun élu ni aucune formation politique ne refuse la main tendue du président. Il fait donc l’unanimité. Les promoteurs de l’autonomie et de l’indépendance ayant renoncé à ces doctrines, il semble se dégager de nouvelles perspectives pour nos élus politiques. Seraient-ils tous devenus macronistes ?
En langage décodé : l’État et les collectivités d’outre-mer doivent s’engager dans une phase nouvelle de leurs relations complexes et tumultueuses. Et le président de rappeler aux oublieux que la première page de la relation apaisée entre la République et ses territoires périphériques a été écrite par "un grand Guyanais", Gaston Monnerville. Il a su imaginer une voie originale de décolonisation, parachevée par Aimé Césaire, cité lui aussi par le chef de l’État, la départementalisation.
Le président plaide pour "une nouvelle page institutionnelle, juridique, financière, mais surtout philosophique, profondément politique de la relation entre la République et tous ses territoires". Il propose aux peuples de Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion et Mayotte un contrat de confiance. La participation des citoyens, des élus, des socio-professionnels et des représentants de l’État est la condition première de la réussite de cette vaste consultation. Il pourra lui être rétorqué que les États généraux de l’outre-mer, en 2009, avaient une ambition similaire. A la différence que ceux-ci avaient été mis en place par le président Sarkozy à la suite d’une crise ouverte. Or, les Assises de 2017 se déroulent dans un climat de paix sociale et politique relative.
À ce jour, aucun élu ni aucune formation politique ne refuse la main tendue du président. Il fait donc l’unanimité. Les promoteurs de l’autonomie et de l’indépendance ayant renoncé à ces doctrines, il semble se dégager de nouvelles perspectives pour nos élus politiques. Seraient-ils tous devenus macronistes ?