Peu de plages sont surveillées en Martinique

Reportage de Sangha Fagour et Marc-François Calmo. ©Martinique la 1ère
Les eaux de baignade surveillées sont devenues rares en Martinique. Lorsqu'ils existent, les postes de secours sont généralement vides. Les communes ont des difficultés économiques pour financer la surveillance de leurs plages.

À Schoelcher, à Sainte-Anne, à Trinité, au Carbet, au Vauclin ou encore au Robert, quelques plages de Martinique possèdent des postes de secours. Une présence qui rassure les baigneurs. Mais les eaux de baignade surveillées restent rares.

Sur 54 points de baignades attractifs, moins d'une dizaine bénéficie d'une surveillance

Lorsque l'édifice existe, ils sont parfois vides. Souvent, la raison évoquée est économique. Les communes ont du mal à faire face aux dépenses liées à la surveillance des plages. 

Maître-nageur sauveteur c'est quand même Bac+2 et il a une très lourde responsabilité du travail qu'il fait. Il s'agit de vie humaine et il mérite un salaire correct. C'est aux municipalités, au préfet de trouver les financements pour pouvoir mettre en place cela.

Christian Loiseau, secrétaire du syndicat national des maîtres nageurs sauveteurs, interrogé par Sangha Fagour et Marc-François Calmo

En début de semaine, deux personnes ont été victimes de noyade, l'une au Carbet, l'autre à Schoelcher.