Dans un courrier adressé le 20 septembre dernier au Préfet, la CGTM (Confédération Générale du Travail de Martinique) annonçait déposer un tel préavis à partir de ce 26 septembre.
Un préavis qui "couvre l’ensemble des secteurs d’activité de Martinique, notamment tous les agents de la Fonction Publique (territoriale, hospitalière, État) ainsi que les salariés exerçant dans les entreprises assurant une mission de service public".
Parmi les demandes adressées par la CGTM au représentant de l’État,"l’indexation des salaires, pensions et minima sociaux sur l’inflation ainsi que l’instauration du contrôle des prix des produits de première nécessité".
Préavis de grève et plateforme revendicative
Un préavis de grève de 24 heures reconductible adressé également au préfet par la CGTM-santé mais aussi à la directrice générale de l’Agence Régionale de Santé (ARS), "pour l’ensemble des personnels médicaux et non médicaux, paramédicaux, sociaux, médico-sociaux, libéraux, privé et public".
Un courrier de la CGTM-Santé qui est assorti d’une plateforme revendicative, qui inclut notamment des demandes "pour la baisse des prix" et en faveur de "la retransmission de toutes négociations sur des points généraux qui intéressent la population".
Pour Magalie Zamor, la secrétaire générale de la CGTM-Santé, il s’agit par ces appels à la mobilisation de "soutenir le mouvement social qui est en cours".
Dans un courrier adressé au Préfet mais aussi aux maires et présidents d'EPCI de Martinique, la CGTM-SOEM appelle aussi à la mobilisation ce 26 septembre dans les collectivités territoriales et le secteur privé. Dans son texte, l'organisation syndicale revendique notamment "l'augmentation du salaire minimum à 2000 euros nets".
Concernant encore la CGTM, les organisations qui relèvent de ce syndicat et qui travaillent dans la zone aéroportuaire, ont aussi annoncé leur soutien à cette mobilisation contre la vie chère. Des organisations qui indiquent "se préparer à leur tour à réagir, si la situation perdure et que les autorités refusent d'entendre les cris de la population".
Acteurs de l’énergie et sapeurs-pompiers appellent aussi à la mobilisation
Dans une déclaration la Chambre Syndicale de l’Energie de la Martinique (CSEM) appelle ses "militants et sympathisants" à la "rejoindre dans le combat" à partir de ce jeudi 26 septembre. Le syndicat souligne en effet que la vie chère "génère de la souffrance et de la précarité dans les foyers martiniquais et que cela n’a que trop duré".
Enfin dans un communiqué le syndicat FO-STIS 972, qui représente les sapeurs-pompiers professionnels et volontaires ainsi que les personnels administratifs et techniques spécialisés, se dit "aussi concerné par la vie chère" et indique se réserver "la liberté d’entreprendre toute action et toute manifestation que nous jugerons utiles auprès de la population martiniquaise".
La mobilisation contre la vie chère voit donc s'engager de plus en plus d’acteurs professionnels œuvrant dans notre quotidien.