La campagne présidentielle nous interpelle sur les limites de la démocratie représentative. Le citoyen a tendance à tourner le dos à ceux qui sont supposés le représenter. Pourtant, une expérience récente montre que les relations entre citoyens et élus peuvent se renouveler.
En ces temps de crise de régime, une initiative politique mérite que l’on s’y attache. Alors que la démocratie représentative est remise en cause, le Comité Citoyen du Sud est en passe de gagner son pari. Lequel ? Pratiquer la cogestion avec les élus politiques de la Communauté d’agglomération de l’Espace Sud sur un sujet sensible, celui des impôts locaux.
Les animateurs de ce comité expliquent qu’il ne s’agit pas de refuser de payer des impôts. Leur désaccord avec les élus porte sur l’augmentation brusque de certaines taxes, sans information préalable des contribuables. Les impôts locaux étant fondamentalement injustes, car frappant indistinctement les contribuables quels que soient leur revenu, la contestation a fait tâche d’huile. Et ce, surtout auprès des retraités percevant une pension symbolique. Nombre d’entre eux se trouvent démunis face à un avis d’imposition inhabituel et insupportable. Une situation qui n’est pas propre à l’Espace Sud, du reste.
Ainsi, après plusieurs caravanes de protestation, puis après avoir consenti à limiter la hausse prévue, les dirigeants de la collectivité ont accepté la création d’un comité consultatif composé d’élus et de membres du comité citoyen. Après l’étude des documents budgétaires, le comité met en doute l’utilité de telle ou telle dépense. Par exemple, la construction d’un nouveau siège. Et il demande si certains services à la population, comme la collecte des déchets, ne sont pas trop cher payés. Les discussions se poursuivent. Objectif du comité : annuler la hausse annoncée des impôts.
Est-ce à dire que, désormais, l’élu choisi par le peuple ne peut plus prendre de décisions sans consulter ses électeurs auparavant ? Sommes-nous face à une louable tentative d’associer élus et citoyens pour le bien public ou l’intérêt général ? Ou alors devons-nous considérer que l’élu doit s’effacer devant le peuple dès lors que le peuple manifeste sa colère ? La démocratie représentative oscille désormais entre renoncement et recommencement.
Les animateurs de ce comité expliquent qu’il ne s’agit pas de refuser de payer des impôts. Leur désaccord avec les élus porte sur l’augmentation brusque de certaines taxes, sans information préalable des contribuables. Les impôts locaux étant fondamentalement injustes, car frappant indistinctement les contribuables quels que soient leur revenu, la contestation a fait tâche d’huile. Et ce, surtout auprès des retraités percevant une pension symbolique. Nombre d’entre eux se trouvent démunis face à un avis d’imposition inhabituel et insupportable. Une situation qui n’est pas propre à l’Espace Sud, du reste.
Ainsi, après plusieurs caravanes de protestation, puis après avoir consenti à limiter la hausse prévue, les dirigeants de la collectivité ont accepté la création d’un comité consultatif composé d’élus et de membres du comité citoyen. Après l’étude des documents budgétaires, le comité met en doute l’utilité de telle ou telle dépense. Par exemple, la construction d’un nouveau siège. Et il demande si certains services à la population, comme la collecte des déchets, ne sont pas trop cher payés. Les discussions se poursuivent. Objectif du comité : annuler la hausse annoncée des impôts.
Est-ce à dire que, désormais, l’élu choisi par le peuple ne peut plus prendre de décisions sans consulter ses électeurs auparavant ? Sommes-nous face à une louable tentative d’associer élus et citoyens pour le bien public ou l’intérêt général ? Ou alors devons-nous considérer que l’élu doit s’effacer devant le peuple dès lors que le peuple manifeste sa colère ? La démocratie représentative oscille désormais entre renoncement et recommencement.