La politique du gouvernement aux Antilles "relève de la dévastation", s'insurge l'écrivain-sociologue André Lucrèce

André Lucrèce, écrivain et sociologue martiniquais.
Plus d'un an après l'arrivée d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, l'écrivain et sociologue André Lucrèce lui adresse "une volée de bois vert", sous la forme d'une lettre intitulée : Le Président, le Vieux monde et Les Antilles.
Quatorze mois après son élection à la présidence de la République (14 mai 2017), Emmanuel Macron est bien loin de son discours de campagne électorale, de l'avis de l'écrivain et sociologue André Lucrèce. "Ainsi, le 25 avril 2017, le leader de la "République en Marche", en pleine campagne, a adressé une lettre aux Martiniquais où l’on peut lire : "Les Outre-mer sont au cœur de mon projet", avec un paragraphe intitulé "Augmenter le pouvoir d’achat" et un autre, encore sous forme de promesse : "S’occuper de notre jeunesse et de nos anciens".

Le niveau de désinvolture avec lequel ces questions sont traitées...

Emmanuel Macron qui incarne "le vieux monde", aux yeux d'André Lucrèce, "s’en prend aux retraités en désindexant le niveau des retraites par rapport à l’inflation". Il cite pêle-mêle ce que les syndicats qualifient de mesures antisociales : le prélèvement opéré sur les APL, la suppression des emplois aidés, l’augmentation de la CSG, le projet de supprimer l’abattement fiscal de 30% aux Antilles.

"La Martinique et la Guadeloupe sont confrontées à un immense problème de santé publique qui porte les noms de chlordécone, algues sargasses et CHU," explique André Lucrèce. "Le niveau de désinvolture avec lequel ces questions sont traitées dans les actes et dans les faits par ce gouvernement nous montre à quel point il réserve son affection au "vieux monde" et à quel point une telle politique, relève de la dévastation".

Lire l'intégralité de la lettre.

Le Président, le Vieux monde et Les Antilles