Le quinquennat du dernier président socialiste de la Cinquième République, François Hollande, laissera un goût amer en Martinique.
Le bilan du quinquennat Hollande en Martinique ? Mitigé. C’est le moins que l’on puisse dire. Lors de son déplacement en mai 2015 à l’occasion du Sommet Caraïbe Climat, il pensait encore se succéder à lui-même. D’où cette annonce désinvolte et controversée sur l’implantation d’un cyclotron, suivie de la même le lendemain en Guadeloupe. Pourtant, un seul dispositif du traitement du cancer devait être construit pour nos deux pays.
Autre souvenir au goût amer, le mystère persistant autour de la libération de l’otage Thierry Dol et de ses trois compagnons. L’ingénieur martiniquais n’a toujours pas reçu de réponse de l’ex-président à une question simple : pourquoi a-t-il été détenu deux ans de plus ? Son calvaire s’est poursuivi deux ans de plus en raison d’une décision prise à l’Elysée.
N’oublions pas non plus le démantèlement de l’UAG, à laquelle il a donné son assentiment. La ministre de la Justice Christiane Taubira a bien manœuvré pour mener à bien ce divorce fracassant dont les éventuels bénéfices se font encore attendre.
Sur le plan politique, l’ancien chef du Parti socialiste aura contribué à affadir l’idéal socialiste sur une terre où une large majorité d’électeurs, 52%, l’avait choisi dès le premier tour de l’élection présidentielle de 2012. Par contraste, le candidat socialiste de 2017, Benoît Hamon, recueille un total symbolique de 9% des voix, en dépit du soutien du Parti progressiste. La rançon des renoncements successifs aux valeurs de la gauche ? Hollande et la Martinique ? La formule résonne comme une histoire d’amour ratée, entre amertume et incompréhension.
Autre souvenir au goût amer, le mystère persistant autour de la libération de l’otage Thierry Dol et de ses trois compagnons. L’ingénieur martiniquais n’a toujours pas reçu de réponse de l’ex-président à une question simple : pourquoi a-t-il été détenu deux ans de plus ? Son calvaire s’est poursuivi deux ans de plus en raison d’une décision prise à l’Elysée.
N’oublions pas non plus le démantèlement de l’UAG, à laquelle il a donné son assentiment. La ministre de la Justice Christiane Taubira a bien manœuvré pour mener à bien ce divorce fracassant dont les éventuels bénéfices se font encore attendre.
Sur le plan politique, l’ancien chef du Parti socialiste aura contribué à affadir l’idéal socialiste sur une terre où une large majorité d’électeurs, 52%, l’avait choisi dès le premier tour de l’élection présidentielle de 2012. Par contraste, le candidat socialiste de 2017, Benoît Hamon, recueille un total symbolique de 9% des voix, en dépit du soutien du Parti progressiste. La rançon des renoncements successifs aux valeurs de la gauche ? Hollande et la Martinique ? La formule résonne comme une histoire d’amour ratée, entre amertume et incompréhension.