Tous les députés d’outre-mer dans le même groupe à l’Assemblée nationale ? Des tentatives ont lieu pour fédérer nos parlementaires, en dépit de leurs désaccords politiques. Mais rien n’est encore validé.
L’outre-mer est en passe de devenir une entité politique autonome. L’idée de la création de deux groupes politiques composée de parlementaires originaires des collectivités d’Outre-mer est en train de prendre. La proposition des deux sénateurs de gauche de Guyane, Georges Patient et Antoine Karam, a été reprise par plusieurs candidats aux législatives, devenus députés, tant en Guadeloupe, Réunion, Polynésie et Martinique.
Les discussions se poursuivent pour rendre possible la création de ces deux groupes trans-partisans. L’objectif est de permettre à nos députés et à nos sénateurs de disposer de facilités qu’ils n’ont pas forcément quand ils appartiennent à un groupe pléthorique : temps de parole en séance publique, postes importants au bureau des assemblées et dans les commissions, attribution de rapports ou de missions.
Nos parlementaires veulent se faire entendre davantage du gouvernement. D’autant que l’ex-candidat Macron n’avait pas vraiment pris en compte la complexité des problématiques de nos territoires. Cette initiative est originale et innovante. Originale car sans précédent. Innovante car nos parlementaires sont disposés à parler d’une seule voix en dépassant les origines politiques et territoriales différentes.
Il reste à savoir si les 27 députés et les 21 sénateurs des 11 collectivités d’outre-mer sauront s’entendre par-delà les inimitiés, les susceptibilités et les préjugés. Si tel n’était pas le cas, des solutions de repli existent. Par exemple, la nomination auprès de chaque groupe d’un collaborateur spécialisé sur l’outre-mer. Ou le ralliement à un groupe technique comme celui de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) de l’Assemblée nationale. Il rassemblait dans la dernière législature les communistes et 5 députés d’outre-mer, dont Alfred Marie-Jeanne, Jean-Philippe Nilor et Bruno Nestor Azérot.
Même si la tentative échoue, elle signe un constat. Comme dit Césaire, il convient désormais "de choisir le plus large contre le plus étroit".
Les discussions se poursuivent pour rendre possible la création de ces deux groupes trans-partisans. L’objectif est de permettre à nos députés et à nos sénateurs de disposer de facilités qu’ils n’ont pas forcément quand ils appartiennent à un groupe pléthorique : temps de parole en séance publique, postes importants au bureau des assemblées et dans les commissions, attribution de rapports ou de missions.
Nos parlementaires veulent se faire entendre davantage du gouvernement. D’autant que l’ex-candidat Macron n’avait pas vraiment pris en compte la complexité des problématiques de nos territoires. Cette initiative est originale et innovante. Originale car sans précédent. Innovante car nos parlementaires sont disposés à parler d’une seule voix en dépassant les origines politiques et territoriales différentes.
Il reste à savoir si les 27 députés et les 21 sénateurs des 11 collectivités d’outre-mer sauront s’entendre par-delà les inimitiés, les susceptibilités et les préjugés. Si tel n’était pas le cas, des solutions de repli existent. Par exemple, la nomination auprès de chaque groupe d’un collaborateur spécialisé sur l’outre-mer. Ou le ralliement à un groupe technique comme celui de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) de l’Assemblée nationale. Il rassemblait dans la dernière législature les communistes et 5 députés d’outre-mer, dont Alfred Marie-Jeanne, Jean-Philippe Nilor et Bruno Nestor Azérot.
Même si la tentative échoue, elle signe un constat. Comme dit Césaire, il convient désormais "de choisir le plus large contre le plus étroit".