La saison des élections ne passionne pas les foules, c’est le moins que l’on puisse dire. Pourtant, cette séquence est importante pour l’avenir du pays, puisqu’elle est supposée déboucher sur une nouvelle gouvernance.
Sé dèyè éleksyon ki ni élèksyon. Une élection peut en cacher une autre. C’est le cas pour les législatives qui suivent de près la présidentielle, six semaines seulement après l’installation du chef de l’État. La proximité des deux élections se justifie par la nécessité pour le président de disposer d’une majorité solide. Sauf que cette fois, il sera très compliqué de trouver à l’Assemblée nationale une majorité autour du nouveau président.
L’éparpillement du champ politique n’a jamais atteint un tel degré depuis l’instauration de la 5ème République. En Martinique aussi, l’incertitude est de mise, si l’on en juge par l’atonie de cette campagne. Les candidats dont les intentions de vote dépassent la barre des 10% ne peuvent compter que sur des forces politiques déséquilibrées.
Il n’est pas écrit que le candidat socialiste choisi par le PPM et le PS local l’emporte, vu leur choix surprenant pour la primaire, celui de Manuel Valls. La droite se prétend rassemblée derrière son candidat finalement reparti en campagne, mais rien n’indique que la sérénité soit revenue.
Le représentant de la France insoumise est invisible, de même que la candidate de l’extrême-droite. Leurs sympathisants attendent peut-être le dernier moment pour se mettre en action.
Une marche en avant qu’ont débuté depuis longtemps les soutiens du président-fondateur du mouvement piloté par l’ancien ministre de l’Economie, qui recrute, ici comme ailleurs, sur tous les coins de l’échiquier politique.
Autre silence, celui que s’imposent les indépendantistes. En dépit du fait que le MIM détienne deux sièges de députés sur quatre, il se tait au motif que l’élection du président des Français ne concerne pas la Martinique.
En résumé, il est clair que rien n’est clair dans cette campagne. Qui et quand passe commande de la nécessaire éclaircie ?
L’éparpillement du champ politique n’a jamais atteint un tel degré depuis l’instauration de la 5ème République. En Martinique aussi, l’incertitude est de mise, si l’on en juge par l’atonie de cette campagne. Les candidats dont les intentions de vote dépassent la barre des 10% ne peuvent compter que sur des forces politiques déséquilibrées.
Il n’est pas écrit que le candidat socialiste choisi par le PPM et le PS local l’emporte, vu leur choix surprenant pour la primaire, celui de Manuel Valls. La droite se prétend rassemblée derrière son candidat finalement reparti en campagne, mais rien n’indique que la sérénité soit revenue.
Le représentant de la France insoumise est invisible, de même que la candidate de l’extrême-droite. Leurs sympathisants attendent peut-être le dernier moment pour se mettre en action.
Une marche en avant qu’ont débuté depuis longtemps les soutiens du président-fondateur du mouvement piloté par l’ancien ministre de l’Economie, qui recrute, ici comme ailleurs, sur tous les coins de l’échiquier politique.
Autre silence, celui que s’imposent les indépendantistes. En dépit du fait que le MIM détienne deux sièges de députés sur quatre, il se tait au motif que l’élection du président des Français ne concerne pas la Martinique.
En résumé, il est clair que rien n’est clair dans cette campagne. Qui et quand passe commande de la nécessaire éclaircie ?