Les élections législatives sont passées, l’heure est maintenant à une nouvelle législature de 5 ans. Mais les yeux de nombreux élus sont déjà rivés vers d’autres horizons, les élections de 2020. En jeu, une éventuelle recomposition de notre paysage politique.
Si ça se trouve, nous aurons droit à une recomposition du paysage politique, mais par le haut. Les électeurs ont été légitimistes. Les trois députés sortants candidats ont été reconduits. Le quatrième, Josette Manin, est une personnalité expérimentée.
Dans la plupart des collectivités d’outre-mer, l’heure est au renouvellement : 15 députés sur 27 de nos territoires sont des néophytes. Bémol : 2 de nos députés, Nilor et Azérot entament leur deuxième mandat, Serge Letchimy son troisième.
La présidentielle n’ayant eu aucun impact chez nous, ceux qui pensaient s’imposer doivent attendre les prochaines échéances, les sénatoriales en septembre mais surtout, les municipales et les territoriales en 2020. Et les surprises peuvent venir de candidats battus à ces législatives mais ayant montré leur capacité à mobiliser, dans leur commune et au-delà.
Exemples parmi d’autres : Justin Pamphile, le maire du Lorrain, en droit de se positionner pour le Sénat. Philippe Edmond-Mariette, qui se prépare au Lamentin, de même que Karine Mousseau au François ou Chantal Maignan au Robert. Et que dire de Marcellin Nadeau, certes isolé au Prêcheur, mais dont le discours est de plus en plus audible.
Les prochaines élections territoriales seront l’occasion de mises à l’écart de dirigeants considérés comme ayant fait leur temps par des moins âgés qu’eux disposés à diriger les institutions locales. De belles batailles en perspective, certes, mais une recomposition qui risque de décevoir si elle ne s’accompagne de l’émergence de nouvelles idées et de nouvelles pratiques. Il ne suffit pas de renouveler le personnel pour considérer comme acquis le changement. La droite le vit à ses dépens.
Il reste que la recomposition souhaitée et souhaitable ne sera durable qu’en étant suscitée ou accompagnée par les citoyens. Une caution démocratique faisant cruellement défaut, l’abstention devenant la norme du comportement électoral.
Le changement, ce n’est pas pour maintenant
Dans la plupart des collectivités d’outre-mer, l’heure est au renouvellement : 15 députés sur 27 de nos territoires sont des néophytes. Bémol : 2 de nos députés, Nilor et Azérot entament leur deuxième mandat, Serge Letchimy son troisième.
La présidentielle n’ayant eu aucun impact chez nous, ceux qui pensaient s’imposer doivent attendre les prochaines échéances, les sénatoriales en septembre mais surtout, les municipales et les territoriales en 2020. Et les surprises peuvent venir de candidats battus à ces législatives mais ayant montré leur capacité à mobiliser, dans leur commune et au-delà.
Exemples parmi d’autres : Justin Pamphile, le maire du Lorrain, en droit de se positionner pour le Sénat. Philippe Edmond-Mariette, qui se prépare au Lamentin, de même que Karine Mousseau au François ou Chantal Maignan au Robert. Et que dire de Marcellin Nadeau, certes isolé au Prêcheur, mais dont le discours est de plus en plus audible.
Les prochaines élections territoriales seront l’occasion de mises à l’écart de dirigeants considérés comme ayant fait leur temps par des moins âgés qu’eux disposés à diriger les institutions locales. De belles batailles en perspective, certes, mais une recomposition qui risque de décevoir si elle ne s’accompagne de l’émergence de nouvelles idées et de nouvelles pratiques. Il ne suffit pas de renouveler le personnel pour considérer comme acquis le changement. La droite le vit à ses dépens.
Il reste que la recomposition souhaitée et souhaitable ne sera durable qu’en étant suscitée ou accompagnée par les citoyens. Une caution démocratique faisant cruellement défaut, l’abstention devenant la norme du comportement électoral.