Contrairement aux candidats à la présidentielle qui draguent majoritairement l'opinion à travers Internet et les réseaux sociaux, les politiques martiniquais restent très conservateurs. Par choix ou, plus souvent, par manque de moyens.
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Des tweets au lieu de spots télé ou radio. Cela fait déjà quelque temps en France, que les candidats optent pour la plupart, pour les réseaux sociaux pour faire passer leurs messages. Un phénomène plus récent qu'aux Etats-Unis, mais qui s'est accéléré ces derniers mois, observe Franck Zaméo, président de l'AACC, l'Association des Agences-Conseils en Communication aux Antilles-Guyane.
Constat frustrant, car ces experts estiment avoir beaucoup à apporter aux politiques. Sauf que les tarifs proposés peuvent en effrayer plus d'un. Rien que pour la partie "conseils", il faut compter entre cinq mille et vingt mille euros. Somme que ne peuvent pas payer tous les candidats. Heureusement pour ces professionnels, la politique ne constitue qu'une partie de leur activité.
Un travail d'équipe
Des campagnes 2.0 très cadrées qui mobilisent souvent des équipes d'experts en communication et en informatique, au service quasi-exclusif de leur favori. Ils répondent aux internautes, rédigent parfois les messages des candidats, et alimentent leurs sites Internet, blogs, et web TV, selon une ligne clairement définie en amont. Ce qui évite les couacs, même s'il peut y en avoir quelquefois.En Martinique, les conseillers en communication écartés
Une digitalisation de la communication de laquelle la Martinique reste éloignée, de l'aveu même de Franck Zaméo. "Ça reste de l'amateurisme", analyse-t-il. Et pour cause, même en période d'élection, les agences sont peu sollicitées, sinon pour l'édition de dépliants et d'affiches.Constat frustrant, car ces experts estiment avoir beaucoup à apporter aux politiques. Sauf que les tarifs proposés peuvent en effrayer plus d'un. Rien que pour la partie "conseils", il faut compter entre cinq mille et vingt mille euros. Somme que ne peuvent pas payer tous les candidats. Heureusement pour ces professionnels, la politique ne constitue qu'une partie de leur activité.