Pour les salariés de l'ADARPA, le compte à rebours commence

Les salariés de l’adarpa étaient réunis en assemblée générale samedi 29 janvier 2022 à la maison des syndicats à Fort-de-France
C’est le 29 mars prochain que l’Adarpa (Association d’aide aux personnes âgées) devrait être fixée sur son sort lors de l’audience du tribunal judiciaire. La structure a été placée en liquidation judiciaire avec poursuite d’activité pour lui permettre de trouver un repreneur.

5 dossiers sont actuellement sur le bureau de maître Alain Miroite administrateur judiciaire. Aujourd’hui (vendredi 25 mars 2022) les salariés votent jusqu'à 17 heures pour choisir l'un repreneur.

Quelles sont les offres de reprise ?

D'abord l'offre de l’AMAPV (Association martiniquaise d’aide aux personnes vulnérables). Une structure qui existe depuis 2021 et qui regroupe une partie des administrateurs de l’Adarpa. 

Ensuite, la société guadeloupéenne PEWEN, dirigée par le docteur Pierre Sainte-Luce qui est aussi le président du conseil d’administration du groupe Manioukani qui possède notamment une clinique un Ehpad, un centre de soins de suite en Guadeloupe et qui construit une clinique à Saint-Martin.  

Le groupe AVEC anciennement Doctegestio, a aussi fait une offre de reprise de l’Adarpa. AVEC est un grand groupe français qui possède plusieurs cliniques et Ehpad sur tout le territoire. Ce groupe s’était aussi positionné pour la reprise de la clinique Sainte-Marie à l'époque.

Les salariés ont aussi une offre

Autre proposition celle de OGE Caraïbes, qui souhaite reprendre 2 activités sur les 3 que propose l’Adarpa. Il s’agit du service de soins infirmiers à domicile et de la résidence autonomie Casimir Léotin du Carbet fermé depuis 2 ans. L’activité de service ménager et d’aides à la personne où il y a le plus de salariés (120 sur 157) ne serait pas reprise. 

Enfin, les salariés ont eux aussi décidé de faire une offre de reprise à travers une SCOP (Société Coopérative et Participative).

Le 28 mars 2022, soit un jour avant l’audience du tribunal judiciaire c’est le CSE (Comité Social et Économique) de l’entreprise qui donnera son avis sur les plans de reprise.