Les principales organisations syndicales martiniquaises ont participé à la fête du travail lors d'un défilé (1er mai 2019 à Fort-de-France), avec des slogans hostiles à la politique du gouvernement et du Président de la République.
•
Comme promis les syndicats ont affiché leur unité à l'occasion du défilé pour fêter le travail en ce mercredi 1er mai 2019 à Fort-de-France. Entre 1200 et 1500 personnes ont constitué ce cortège marqué par l'unité des syndicats martiniquais.
Comme d'habitude, la Confédération Générale du Travail de la Martinique (CGTM), est la plus visible avec environ 300 de ses adhérents, juste devant la CSTM (Centrale Syndicale des Travailleurs Martiniquais) bien mobilisée avec un peu plus de 250 personnes. Force Ouvrière était aussi en force autour d'une centaine de ses militants. Tous ont défilé dans le calme et la dignité en dénonçant la politique jugée "antisociale" du gouvernement et du Président de la République Emmanuel Macron. Le syndicat CFDT fait bande à part. Il a réuni une centaine de ses mandants à Bois Carré au Lamentin. Occasion de mettre l’accent, en présence de spécialistes, sur des thèmes précis liés au monde du travail comme aujourd’hui le harcèlement sexuel. La CFDT dit avoir relevé un certain nombre de cas dans les entreprises martiniquaises. Les faits existent mais les femmes hésitent à en parler de peur de représailles selon Myrianne Joly la référente juridique de la CFDT.
Des figures politiques se sont glissées (c'est la tradition), dans ce défilé en fin de cortège. Alfred Marie-Jeanne, le président du conseil exécutif, accompagné de quelques uns de ses camarades d'un MIM en passe d'être dissout. Serge Letchimy, député et président du PPM (Parti Progressiste Martiniquais), était à la tête d'une délégation de son parti. Marcellin Nadeau, le maire du Prêcheur et la conseillère territoriale Aurélie Nella, notamment, ont représenté le mouvement Péyi-A. Ils ont manifesté leur volonté de mener "des actions pour l'amélioration des conditions de vie des plus humbles", a affirmé Marcellin Nadeau.
Comme d'habitude, la Confédération Générale du Travail de la Martinique (CGTM), est la plus visible avec environ 300 de ses adhérents, juste devant la CSTM (Centrale Syndicale des Travailleurs Martiniquais) bien mobilisée avec un peu plus de 250 personnes. Force Ouvrière était aussi en force autour d'une centaine de ses militants. Tous ont défilé dans le calme et la dignité en dénonçant la politique jugée "antisociale" du gouvernement et du Président de la République Emmanuel Macron. Le syndicat CFDT fait bande à part. Il a réuni une centaine de ses mandants à Bois Carré au Lamentin. Occasion de mettre l’accent, en présence de spécialistes, sur des thèmes précis liés au monde du travail comme aujourd’hui le harcèlement sexuel. La CFDT dit avoir relevé un certain nombre de cas dans les entreprises martiniquaises. Les faits existent mais les femmes hésitent à en parler de peur de représailles selon Myrianne Joly la référente juridique de la CFDT.
violences sexistes
Les politiques en fin de cortège
Des figures politiques se sont glissées (c'est la tradition), dans ce défilé en fin de cortège. Alfred Marie-Jeanne, le président du conseil exécutif, accompagné de quelques uns de ses camarades d'un MIM en passe d'être dissout. Serge Letchimy, député et président du PPM (Parti Progressiste Martiniquais), était à la tête d'une délégation de son parti. Marcellin Nadeau, le maire du Prêcheur et la conseillère territoriale Aurélie Nella, notamment, ont représenté le mouvement Péyi-A. Ils ont manifesté leur volonté de mener "des actions pour l'amélioration des conditions de vie des plus humbles", a affirmé Marcellin Nadeau.